Données épidémiologiques du cancer des ovaires

Le cancer de l’ovaire est la septième cause de cancer chez la femme.

Son incidence se situe derrière celle du cancer du sein, du côlon, du poumon, de la thyroïde, de l’endomètre et des lymphomes non hodgkiniens.

En revanche, il est d’une particulière gravité : la survie à 5 ans chez une femme atteinte du cancer de l’ovaire, tous stades confondus, était estimé à 45% en 2005 (données HAS).

 

Existe-t-il des facteurs environnementaux de risque du cancer de l’ovaire ?

En termes d’habitus, seule la « nulliparité », c’est à dire le fait de ne jamais avoir accouché, a été démontré comme facteur de risque. Réciproquement, plus une femme a eu d’enfants, par voie basse ou par césarienne, plus son risque individuel de cancer de l’ovaire diminue.

 

Existe-t-il des facteurs environnementaux protecteurs du cancer de l’ovaire ?

La vie sexuelle d’une femme peut avoir des effets sur son risque individuel de développer un cancer de l’ovaire : la contraception orale, la grossesse, l’allaitement et la ligature des trompes sont considérés comme des facteurs protecteurs.

En ce qui concerne les facteurs extérieurs, certaines études ont montré une forte incidence du cancer ovarien dans les pays industrialisés à la différence des pays en voie de développement, mais aucun facteur environnemental n’a été à ce jour été défini comme facteur de risque.

D’autre part, plusieurs études ont révélé une association forte entre une alimentation calorique et le cancer de l’ovaire (ou le cancer du sein), mais d’autres études ont montré qu’il n’y avait pas de lien de causalité, de ce fait, aucun type d’alimentation n’a été retenu comme facteur de risque.

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