Les Cancers des Ovaires

Le cancer de l’ovaire concerne principalement les femmes âgées de plus de 45 ans avec un âge moyen d’apparition autour de la soixantaine. Il est très meurtrier mais traité précocement, le taux de guérison avoisine les 90% à 5 ans.
Dans la plupart des cas, le cancer ovarien commence son développement au niveau des cellules situées à la surface de l’ovaire. Cela s’appelle un adénocarcinome. Cependant, le cancer de l’ovaire peut également se développer dans les cellules à l’origine de la production des ovules. Cela se nomme alors une tumeur d’origine germinale.

 

Publications récentes du Dr Sebban

Place de la chirurgie conservatrice dans les tumeurs borderline de l’ovaire

Les tumeurs ovariennes à la limite de la malignité (TOLM) représentent 10 à 20 % des tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire. Ces tumeurs surviennent en général plus précocement de 10 ans par rapport aux carcinomes.
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Les Examens du diagnostic du cancer de l’ovaire

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L’après cancer de l’ovaire

Les examens de surveillance après un cancer de l’ovaire traité : Comme tout cancer, le cancer de l’ovaire présente un risque de récurrence à moyen et long terme, d’autant plus qu’il s’agit d’un cancer de diagnostic souvent tardif et donc d’une prise en charge à un stade souvent évolué.
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La prévention du cancer de l’ovaire

Quelles sont les populations à risque de développer un cancer de l’ovaire ? Le facteur de risque le plus important de développer un cancer de l’ovaire est d’origine génétique. En effet, une femme qui a un facteur génétique de prédisposition, de type mutation BRCA1 ou BRCA2, voit son risque personnel de développer un cancer de
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Surveillance des cancers de l’ovaire traités

INTRODUCTION L’incidence des tumeurs malignes de l’ovaire est d’environ 10 pour 100.000 femmes, soit près de 4000 nouveaux cas par an en France qui sont responsables de plus de 3000 décès par an. Il n’existe pas à proprement parler de dépistage possible du cancer de l’ovaire. Le traitement initial est essentiellement chirurgical et comprend dans
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Cancer de l’ovaire : une nouvelle protéine pourrait empêcher le développement des métastases

Une nouvelle étude menée par des chercheuses québécoises a dévoilé des premiers résultats encourageants pour le traitement du cancer des ovaires. Les essais portent sur le rôle prédominant d’une protéine dans l’apparition des métastases.
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Récidive du cancer de l’ovaire : les différentes options thérapeutiques

Malgré un traitement adéquat comprenant une intervention chirurgicale et une chimiothérapie, il est possible d’être confronté à une récidive du cancer des ovaires après une période de rémission qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.
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Données épidémiologiques du cancer des ovaires

Le cancer de l’ovaire ne représente qu’un faible pourcentage des cancers féminins et son incidence reste globalement stable au fil des ans. Cependant, il est considéré comme un cancer de très mauvais pronostic.
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Cancer de l’ovaire : une molécule prolonge la survie des femmes atteintes d’une mutation génétique

La molécule Olaparib permettrait de prolonger la survie des patientes porteuses d’une mutation génétique BRCA et atteintes d’un cancer de l’ovaire. C’est en tout cas ce que tendent à démontrer les résultats d’une étude internationale parue récemment, dont les premières constatations sont prometteuses pour le traitement des cancers ovariens.
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Les différents stades du cancer de l’ovaire

Pour que l’on diagnostique un cancer, il est nécessaire d’établir son stade afin de mesurer la quantité et l’extension de la maladie, ainsi que sa localisation précise. On parle aussi d’étendue du cancer. Pour le cancer de l’ovaire, la stadification utilisée est le système FIGO qui permet également de déterminer le stade de plusieurs sortes
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Dépistage du cancer de l’ovaire: un formidable espoir grâce aux nanotechnologies

Un capteur dans le corps capable de détecter la présence d’un cancer dès le début de la maladie ? Si ce scénario semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, des chercheurs américains travaillent aujourd’hui d’arrache-pied pour allier nanotechnologie et dépistage du cancer. Au Memorial Sloan Kettering Institute (MSK) de New York, des scientifiques œuvrent à
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Le syndrome de Demons-Meigs – Symptômes, diagnostic et prise en charge

Le syndrome de Demons-Meigs est une tumeur de l’ovaire associée à une ascite et à un épanchement pleural. Il est difficile à diagnostiquer, car sa symptomatologie peut faire évoquer d’autres pathologies. Cette affection est généralement bénigne, mais peut cependant entraîner des complications plus sévères.
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Des chercheurs américains ont expérimenté l’usage de microcapsules à cytokines capables de cibler les tumeurs des ovaires

Un groupe de scientifiques américains ont expérimenté sur des souris un traitement innovant à base de microcapsules de cytokines pour lutter contre le cancer de l’ovaire et le cancer colorectal. Le nouveau mode d’administration de ces minuscules billes déjà connues pourrait bien devenir une piste prometteuse pour cibler la tumeur et traiter les cancers avancés, bien que de nouvelles investigations (notamment sur l’humain) soient nécessaires.
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La chimiothérapie et les thérapies ciblées dans le traitement du cancer des ovaires

Face à un cancer des ovaires, plusieurs stratégies thérapeutiques sont possibles. Votre médecin peut notamment décider de vous proposer une chimiothérapie ou une thérapie ciblée. Ces traitements sont appelés traitements systémiques. Cela signifie qu’ils agissent sur l’ensemble de l’organisme.
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Les symptômes du cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est l’une des formes les plus meurtrières de cancer chez les femmes. Les symptômes peuvent être discrets et difficiles à détecter au stade précoce, mais il est important de consulter un médecin rapidement dès leur apparition. Mais quels sont les symptômes du cancer de l’ovaire ? Comment traiter le cancer de l’ovaire le plus tôt possible ?
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Traitement du cancer de l’ovaire: l’intérêt de l’hormonothérapie

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Les facteurs de risque du cancer des ovaires

Les facteurs de risque du cancer de l’ovaire sont un ensemble d’états, de comportements ou de substances susceptibles d’accroître la probabilité d’une femme de souffrir d’un cancer ovarien. Bien que des facteurs de risque impliqué dans la survenue du cancer de l’ovaire aient été identifiés, il n’est pas obligatoire d’y être exposé pour souffrir de cette pathologie. Certaines femmes qui ne présentent aucun facteur de risque, et qui adoptent même des comportements préventifs, peuvent malheureusement être atteintes par cette maladie.
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Vous avez eu un cancer et vous avez suivi des traitements éprouvants. Voici quelques informations utiles pour vous accompagner dans cette étape importante de votre parcours de soins.
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Chaque année, le cancer de l’ovaire est diagnostiqué chez environ 5 000 nouvelles patientes en France. Cette maladie est souvent diagnostiquée à un stade déjà avancé, ce qui impacte considérablement les chances de survie des femmes atteintes. Or, plus un cancer est détecté tôt, plus l’espérance de vie est importante.
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Les traitements du cancer épithélial de l’ovaire

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La radiothérapie est une option thérapeutique parfois utilisée pour traiter le cancer de l’ovaire. Bien que son utilisation soit spécifique et conditionnée à certains cas, elle peut s’avérer bénéfique pour certaines patientes. Le cancer de l’ovaire est une maladie plutôt rare, mais qui présente un pronostic généralement peu favorable. Cancer de l’ovaire : les traitements possibles
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Les soins de support du cancer de l’ovaire

Des soins de support sont disponibles pour les patientes traitées pour un cancer de l’ovaire. Ils fournissent un soutien complet et personnalisé destiné à améliorer leur qualité de vie et à gérer les effets secondaires des traitements. Cet accompagnement englobe divers aspects médicaux, psychologiques et sociaux, et représente un soutien précieux tout au long du
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Deuxième avis pour un cancer de l’ovaire : ce qu’il faut savoir

Lorsqu’un diagnostic de cancer de l’ovaire est posé, il peut être difficile de prendre une décision rapide et éclairée. Demander un deuxième avis médical permet d’obtenir un éclairage complémentaire sur les options de traitement, l’intérêt d’une chirurgie ou l’évaluation de la stadification. Le Dr Éric Sebban, chirurgien gynécologique et cancérologue à Paris, reçoit régulièrement des
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Le PET Scan ou TEP Scan du cancer du sein : Préparation, déroulement et intérêts

Le PET Scan, aussi appelé TEP Scan, est un examen d’imagerie nucléaire qui peut être utile en cancérologie. Il permet de détecter des cellules anormalement actives dans l’organisme, comme les cellules tumorales. À la différence d’un scanner ou d’une IRM, il ne montre pas seulement l’anatomie, mais la façon dont les tissus fonctionnent. En pratique,
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Le choix d’un cancérologue pour traiter un cancer du sein peut sembler difficile, surtout dans une grande ville comme Paris, mais il est important de trouver un professionnel de santé qui vous mettra à l’aise et qui saura vous accompagner tout au long de votre parcours.
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Après un cancer du sein, beaucoup de femmes ressentent un ralentissement inhabituel. Le mot qu’on cherche s’efface, la mémoire fait défaut, la lecture demande plus d’effort. Ce brouillard cognitif, qu’on appelle aussi « chemobrain », n’a rien d’imaginaire. Il reflète les changements que le cerveau subit pendant et après les traitements. Le Dr Sebban accompagne régulièrement des
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Cancers des Ovaires : Développement

 

Le temps de développement d’un cancer des ovaires varie considérablement, rendant son diagnostic précoce souvent complexe. Cet article décrypte les facteurs influençant la croissance tumorale, des stades initiaux silencieux aux formes agressives. Vous découvrirez comment les caractéristiques cellulaires et les méthodes de dépistage actuelles impactent la prise en charge de cette pathologie.

 

Variabilité du développement tumoral

Facteurs influençant la vitesse de progression

L’agressivité d’un cancer ovarien dépend du type histologique, du grade tumoral et des mutations génétiques comme TP53 ou DICER1. Ces paramètres biologiques conditionnent la capacité de prolifération cellulaire et l’invasion tissulaire. Les interactions avec le microenvironnement abdominal jouent également un rôle clé dans la dissémination métastatique.

Les études montrent des temps de doublement tumoral variables : 60 à 100 jours en moyenne. Les carcinomes séreux de haut grade doublent leur masse plus rapidement que les formes de bas grade. Cette cinétique explique en partie les différences de détection précoce entre sous-types tumoraux.

Symptômes et détection tardive

Les manifestations précoces du cancer de l’ovaire restent souvent ambiguës :

  • Ballonnements persistants ou augmentation inhabituelle du volume abdominal
  • Douleurs pelviennes récurrentes ou sensation de pesanteur dans le bas-ventre
  • Troubles digestifs inexpliqués comme une constipation soudaine ou diarrhée persistante
  • Besoin urinaire fréquent et urgent sans infection confirmée
  • Satiété précoce anormale après des repas normaux

Ces signes communs retardent souvent le diagnostic. La localisation pelvienne profonde des ovaires permet aux tumeurs de croître silencieusement dans l’espace abdominal, sans compression immédiate des organes adjacents. Seule une extension péritonéale avancée génère généralement des symptômes spécifiques.

Particularités des cancers épithéliaux

Les carcinomes épithéliaux séreux représentent 70% des cas. Les formes de haut grade présentent une croissance exponentielle avec mutation TP53, contre une évolution lente mais chimiorésistante pour les bas grades. Cette dichotomie impacte directement les stratégies thérapeutiques et le pronostic patient.

Impact de la localisation anatomique

La position intra-abdominale des ovaires favorise une propagation silencieuse. Les cellules cancéreuses migrent précocement vers le péritoine, exploitant la dynamique liquidienne péritonéale. Cette dissémination explique pourquoi 75% des diagnostics surviennent à un stade avancé, avec extension aux structures voisines comme l’épiploon ou les ganglions lymphatiques.

 

Méthodes d’évaluation du rythme évolutif

L’évaluation de la progression tumorale repose sur des techniques complémentaires :

Comparatif des techniques d’imagerie pour le suivi tumoral
Technique Avantages Limites
Échographie endovaginale Détection initiale des masses ovariennes
Sensibilité élevée
Dépendante de l’opérateur
Limite morphologique
IRM pelvienne Précision tissulaire
Détection extension locorégionale
Disponibilité limitée
Coût élevé
Scanner abdominal Bilan d’extension complet
Dépistage métastases
Irradiation
Résolution limitée

Le dosage du CA-125 complète ces examens diagnostiques. Ce marqueur présente une sensibilité de 79% mais nécessite une interprétation prudente car des affections bénignes peuvent l’élever. Son suivi longitudinal permet d’évaluer l’efficacité thérapeutique et de détecter précocement les récidives.

 

Profil évolutif par sous-type tumoral

Tumeurs séreuses de haut grade

Ces cancers agressifs représentent 70% des diagnostics. Leur croissance exponentielle s’explique par des mutations génétiques fréquentes (TP53 dans 80% des cas) et une angiogenèse accélérée. La dissémination péritonéale précoce réduit les chances de traitement curatif, avec seulement 20% de détection au stade localisé.

Tumeurs mucineuses et endométrioïdes

Représentant 10% des cas, ces tumeurs affichent une progression plus indolente. Leur développement souvent associé à l’endométriose permet parfois un diagnostic plus précoce. Leur pronostic plus favorable contraste avec une résistance fréquente aux traitements standards, nécessitant des approches thérapeutiques ciblées.

Tumeurs borderline

Ces lésions à malignité atténuée (10-20% des tumeurs épithéliales) présentent un risque métastatique limité. Leur évolution lente sur plusieurs décennies permet des interventions conservatrices, notamment chez les patientes jeunes. Le taux de récidive atteint 15% mais reste généralement contrôlable par chirurgie.

 

Stratégies de surveillance et prévention

Suivi des patientes à risque

Les porteuses de mutations BRCA bénéficient d’une surveillance renforcée associant échographie transvaginale et dosage du CA-125. Cette approche permet une détection plus précoce, bien que limitée par la sensibilité des outils actuels. La consultation d’oncogénétique constitue un pilier de cette prise en charge personnalisée.

Chirurgie préventive

L’annexectomie prophylactique réduit de 80% le risque cancéreux chez les femmes à haut risque génétique. Elle est généralement proposée après 40 ans ou dès l’accomplissement du projet parental. Cette intervention s’accompagne souvent d’une hystérectomie complémentaire pour optimiser la prévention.

Dépistage en population générale

L’absence de test fiable explique qu’aucun dépistage systématique ne soit recommandé. Les études montrent que les examens actuels n’améliorent pas la survie globale tout en générant 35% de faux positifs. La vigilance clinique face à des symptômes persistants reste la meilleure approche.

Recherche clinique

De nouveaux biomarqueurs (HE4, mésothéline) et techniques d’imagerie moléculaire sont en évaluation. Les essais sur les tests sanguins multi-analyttes visent à atteindre une sensibilité supérieure à 90% pour les stades précoces. Ces avancées pourraient révolutionner la détection dans la prochaine décennie.

 

Stratégies de surveillance et prévention

Suivi des patientes à risque

Pour les femmes porteuses de mutations BRCA, un protocole de surveillance combine IRM mammaire annuelle et échographie transvaginale semestrielle. Ces examens s’accompagnent d’un dosage régulier du CA-125, malgré ses limites de spécificité. Une consultation génétique annuelle permet d’ajuster le suivi en fonction du profil individuel.

Chirurgie préventive

L’ablation prophylactique des trompes et ovaires est recommandée entre 35 et 40 ans pour les patientes BRCA+, réduisant le risque de 80%. Cette intervention prévient également les cancers trompiques. La préservation ovarienne peut être discutée temporairement sous surveillance rapprochée en cas de projet parental.

Dépistage en population générale

Aucun programme organisé n’existe actuellement, les méthodes disponibles (CA-125 et échographie) montrant une efficacité limitée. Les études indiquent que 10 000 femmes devraient être dépistées pour éviter un décès, avec un taux élevé d’interventions inutiles. La sensibilisation aux symptômes persistants reste primordiale.

Recherche clinique

Des approches prometteuses émergent : analyses de l’ADN tumoral circulant, intelligence artificielle appliquée à l’imagerie, et panels de biomarqueurs protéiques. Ces technologies visent à détecter les tumeurs infracentimétriques et à différencier les lésions borderline des carcinomes invasifs.

 

Prise en charge thérapeutique

Adaptation du traitement au profil tumoral

La stratégie thérapeutique s’adapte au type histologique et au stade d’évolution. Les carcinomes séreux de haut grade requièrent une association chirurgicale et chimiothérapique intensive, tandis que les formes borderline privilégient une chirurgie conservatrice.

Chimiothérapie néoadjuvante

Utilisée dans 30% des stades avancés, cette approche réduit la masse tumorale avant intervention. Le protocole standard associe carboplatine et paclitaxel sur 3 à 4 cycles. Elle permet une cytoréduction optimale chez les patientes initialement inopérables.

Thérapies ciblées

Les anti-angiogéniques comme le bevacizumab inhibent la vascularisation tumorale. Ces traitements complémentaires augmentent la survie sans progression de 4 à 6 mois en moyenne. Leur utilisation est réservée aux récidives ou formes métastatiques.

Suivi post-traitement

La surveillance post-thérapeutique combine examen clinique trimestriel, dosage semestriel du CA-125 et imagerie annuelle. Cette vigilance permet une détection précoce des récidives dans 65% des cas.

La progression du cancer des ovaires varie de plusieurs mois à années, influencée par le type tumoral et le stade d’évolution. Face à des symptômes persistants comme des ballonnements ou douleurs pelviennes, une consultation rapide s’impose pour optimiser les chances de détection précoce. Bien que les défis diagnostiques persistent, comprendre ces mécanismes offre un levier essentiel pour adapter la surveillance et les traitements, améliorant significativement le pronostic.

 

FAQ

Quels sont les signes d’un cancer des ovaires avancé ?

Les signes d’un cancer de l’ovaire avancé peuvent être difficiles à détecter, car ils sont souvent vagues et peu spécifiques. Le cancer de l’ovaire peut rester silencieux pendant une longue période, et les symptômes se manifestent souvent à un stade avancé de la maladie.

Les signes peuvent inclure des douleurs abdominales et pelviennes persistantes, une augmentation du volume abdominal (ascite), des troubles du transit intestinal (constipation, diarrhée, ballonnements), des saignements vaginaux anormaux, une masse palpable dans la région pelvienne ou abdominale, une fatigue inexpliquée, une perte d’appétit, et des envies fréquentes d’uriner. Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes de manière persistante, il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis.

Est-il possible de mourir du cancer des ovaires ?

Oui, il est possible de mourir du cancer des ovaires. C’est une cause importante de décès par cancer chez les femmes. En France, il est responsable d’environ 3 500 décès par an, ce qui en fait la quatrième cause de mortalité par cancer chez les femmes.

Bien que le pronostic d’un diagnostic à un stade avancé du cancer des ovaires reste délicat, il est encourageant de constater que son incidence et sa mortalité sont en diminution constante depuis 1990, grâce aux avancées de la médecine. Les chiffres démontrent la constante diminution de la mortalité liée au cancer de l’ovaire depuis 2010, au profit d’une espérance de vie qui s’allonge.

Comment commence le cancer des ovaires ?

Le cancer de l’ovaire se développe généralement à partir des cellules qui composent l’ovaire. Plus précisément, il peut provenir des cellules épithéliales (majorité des cas), des cellules stromales ou des cellules germinales.

Le cancer de l’ovaire résulte souvent d’une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l’ovaire. Il se développe généralement de manière insidieuse, sans provoquer de signe clinique particulier au début de sa croissance. Dans certains cas, le cancer de l’ovaire peut être lié à des prédispositions génétiques. Des études récentes suggèrent que certaines tumeurs ovariennes pourraient commencer leur développement dans les trompes de Fallope.