le suivi après un cancer du col de l'utérus
Le suivi après le traitement du cancer du col de l’utérus est essentiel pour s’assurer de l’absence de récidive.
Les spécialistes du cancer (oncologues, chirurgien) et votre médecin de famille se partagent souvent cette responsabilité. Votre équipe de soins discute avec vous afin de décider quel suivi répond à vos besoins.
Tout nouveau symptôme qui apparaît ne doit pas être négligé par la patiente et celle ci devra en avertir rapidement le ou les médecins chargés du suivi.
Le risque de récidive du cancer du col utérin est plus élevé au cours des 2-3 années qui suivent le traitement, un suivi étroit est donc nécessaire durant cette période.
Les visites de suivi après le traitement d’un cancer de l’utérus ont habituellement tous les 4 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans enfin annuellement.
Lors de ces visites, il sera réalisé par votre équipe de soin :
Un examen clinique, avec notamment un examen pelvien.
Chez les patientes ayant eu un traitement conservateur du col, un frottis cervico-utérin de surveillance est systématique à 6 mois, 12 mois puis annuel. (Dans les autres cas celui-ci n’est pas indiqué)
Un dosage du SCC (marqueur tumoral) est souvent demandé dans le suivi.
Un scanner abdomino pelvien (ou une IRM) sera habituellement prescrit de façon annuelle.
Certains symptômes (Saignements, Altération de l’état général) peuvent justifier un PET scanner pour rechercher une récidive.
À noter que ce suivi sera l’occasion de vous interroger sur votre qualité de vie ainsi que votre réinsertion professionnelle.
La sexualité
La chirurgie n’altère en général pas la qualité de vie sexuelle des patientes.
Par contre, certains traitements comme la radiothérapie ou la curiethérapie peuvent entrainer sècheresse vaginale ou modification du vagin qui altère la qualité des rapports sexuels.
Il est essentiel d’en parler avec le médecin car des solutions existent.
Suivi psychologique
Un suivi psychologique est vivement conseillé. En effet, un cancer reste une épreuve douloureuse et même si on a la chance d’être bien entouré, les risques de développer une angoisse de récidive accompagnée d’un phénomène de deuil anticipé, une dépression ou encore une anxiété pathologique sont grands.
Docteur Sebban, Co-Fondateur L’Institut Rafaël – Maison de l’Après Cancer