Cancer de l’utérus : chances de survie

Cancer de l’utérus : chances de survie

L’espérance de vie du cancer de l’utérus est établie pour donner une idée globale. Les chiffres sont basés sur des estimations correspondant à des cohortes de patientes et sont à interpréter avec une grande prudence. De nombreux critères impactent le pronostic vital des malades et leurs chances de guérison, comme les caractéristiques de la tumeur de l’utérus, l’état de santé de la patiente, ses antécédents héréditaires, les traitements du cancer et leur réponse…

 

Statistiques des chances de survie du cancer de l’utérus

 

Lorsqu’on évoque l’espérance de vie du cancer de l’utérus ou son pronostic, on parle aussi de survie nette. La survie nette est une probabilité de guérir de la maladie en l’absence d’autres causes possibles de décès, et ce pour une durée déterminée (généralement 5 ans). La survie nette est évaluée de manière à estimer le pourcentage de patientes qui va survivre à leur pathologie.

 

Pour le cancer de l’utérus, la survie nette à 5 ans est d’environ 82 %. Les femmes touchées par la maladie peuvent vivre plus longtemps, ce chiffre est donné à titre indicatif pour les 5 ans qui suivent le diagnostic de cancer. Le cancer de l’utérus est donc un cancer de bon pronostic. Cependant, ce chiffre est une donnée générale qui ne prend pas en compte les particularités de chaque tumeur. Ces particularités sont susceptibles d’impacter l’espérance de vie des patientes.

 

Cancer de l’utérus : chances de survie en fonction du type et du stade de la maladie

stade du cancer de luterus

Les chances de survie face à la maladie dépendent de nombreux facteurs, et notamment du type de tumeur ut, du grade et du stade du cancer de l’utérus.

 

Concrètement, les femmes porteuses d’un cancer de l’utérus de stade précoce ont des chances de survie plus importantes que les patientes atteintes d’une maladie diagnostiquée à un stade avancé. Le plus souvent, le cancer de l’utérus diagnostiqué à un stade précoce, permet de retirer la tumeur entièrement par traitement chirurgical.

 

Pour estimer l’espérance de vie d’un type particulier de cancer de l’utérus, on parle de survie observée après 5 ans, qui prend en compte le stade de la maladie au moment du diagnostic, mais qui n’inclut pas cependant les autres causes de décès possibles. Ces chiffres sont donc à interpréter avec une grande prudence.

 

Le cancer de l’endomètre de stade 1, ou appelé carcinome de l’endomètre, présente entre 75 et 88 % de chances de survie observée après 5 ans. Au stade 2, le chiffre est de 69 %. Au stade 3, il varie entre 47 et 58 %. Au stade 4, la survie observée est d’environ 15 à 17 %.

 

Concernant le carcinosarcome de l’utérus, la survie relative après 5 ans varie elle aussi selon le stade (70 % au stade 1, 45 % au stade 2, 30 % au stade 3 et 15 % au stade 4).

 

D’autres types plus rares de cancers de l’utérus peuvent faire varier les pronostics de survie face à la maladie.

 

Facteurs pronostiques et prédictifs

pronostic du cancer de luterus

De nombreux critères sont analysés par les spécialistes du cancer afin d’estimer le pronostic d’une patiente. On parle de facteurs pronostiques et de facteurs prédictifs.

Les facteurs pronostiques regroupent les différentes caractéristiques du cancer de l’utérus (stade, traitements, antécédents médicaux, antécédents héréditaires…).

Les facteurs prédictifs désignent quant à eux l’estimation de la possible réponse à certains traitements.

Ces deux catégories de facteurs sont très importantes pour l’équipe médicale, car elles impactent le choix de la stratégie thérapeutique lors d’une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire.

Les facteurs pronostiques et prédictifs diffèrent selon le type de tumeur de l’utérus, pouvant ainsi faire varier les chances de guérison. C’est notamment le cas selon s’il s’agit d’une tumeur initiale ou d’une rechute du cancer de l’utérus.

Les facteurs suivants peuvent avoir un impact sur l’espérance de vie du cancer de l’utérus :

 

Le grade du cancer de l’utérus

Il constitue le facteur pronostique le plus déterminant. Plus le grade est bas, meilleures sont les chances de guérison. Le risque de récidive du cancer de l’utérus est aussi moins élevé pour une tumeur de bas grade.

 

Myomètre de l’utérus atteint

Si le cancer s’est étendu au myomètre, la couche intermédiaire de la paroi utérine, cela peut impliquer un pronostic plus sombre ou un risque de récidive plus élevé. Moins la tumeur a envahi le myomètre, meilleur est le pronostic.

 

Cancer de l’utérus : espérance de vie et stade

Les cancers de l’utérus de stade 1 ont un pronostic plus favorable. Ce dernier est moins favorable si les ganglions lymphatiques, le col de l’utérus ou les structures voisines ont été atteints.

 

Type de cancer de l’utérus

Le carcinome de l’endomètre présente par exemple des chances de survie plus favorables qu’un sarcome utérin.

 

Présence de cellules tumorales dans le liquide péritonéal

Leur présence dans le liquide péritonéal implique une extension du cancer en dehors de l’utérus et par conséquent, un pronostic plus sombre. Un envahissement du myomètre ou des ganglions lymphatiques est souvent associé.

 

Cancer de l’utérus et âge de la patiente

Les femmes jeunes ont généralement un pronostic plus favorable que les femmes ménopausées, malgré le risque de retard de diagnostic lié à leur jeune âge. Les tumeurs de l’utérus sont en effet souvent plus agressives et plus avancées chez la femme âgée.

 

Les récepteurs hormonaux

Une RH+ est généralement de meilleur pronostic.

 

Tumeur de l’utérus et obésité

Le pronostic serait moins favorable chez les personnes souffrant d’obésité, notamment en présence d’autres facteurs de risque comme l’hypertension ou le diabète.

Traitement du cancer de l’ovaire: l’intérêt de l’hormonothérapie

La prise en charge thérapeutique du cancer de l’ovaire est décidée au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avec tous les spécialistes du cancer. Elle dépend de plusieurs critères comme le profil de chaque patiente, son âge, et les caractéristiques de la tumeur ovarienne (notamment son stade et son grade d’évolution des métastases traitables par radiothérapie). Les traitements du cancer de l’ovaire peuvent comprendre la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie et les thérapies ciblées . L’hormonothérapie fait partie des options disponibles et présente une bonne efficacité. Ils peuvent être combinés entre eux ou administrés seuls, selon les femmes traitées.

 

Traitement du cancer de l’ovaire : qu’est-ce que l’hormonothérapie ?

cancer ovaire croissance des cellules cancereuses 1 1

L’hormonothérapie est un traitement qui consiste à modifier les taux d’hormones dans le corps afin de ralentir ou de stopper la croissance des cellules cancéreuses. Dans le cadre du traitement du cancer de l’ovaire, l’hormonothérapie peut bloquer la production d’œstrogènes, une hormone capable de stimuler la prolifération des cellules cancéreuses.

L’hormonothérapie n’est cependant pas efficace su tous les types de tumeurs ovariennes. Tout d’abord, elle agit seulement sur les cancers hormono-dépendants. On peut y recourir pour traiter certains types de cancer de l’ovaire avancé, certaines récidives de tumeur ovarienne, ou pour contrôler les cellules tumorales potentiellement restantes après une intervention chirurgicale si la chimiothérapie est impossible ou non souhaitée.

L’hormonothérapie est souvent prescrite en combinaison avec d’autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Sa durée de prise est longue et s’étend sur plusieurs années. La durée totale de traitement est établie au préalable par l’équipe médicale et peut aller jusqu’à 5 ou 10 ans.

 

Comment fonctionne l’hormonothérapie dans le traitement du cancer de l’ovaire ?

Le traitement hormonal du cancer ovarien est généralement délivré par médicaments qui bloquent la sécrétion d’œstrogènes dans le corps pour ralentir ou arrêter la croissance des cellules malignes ou diminuer le volume d’une tumeur ovarienne.

Pour le cancer de l’ovaire, différentes catégories de médicaments peuvent être proposées selon les caractéristiques de la maladie : les agonistes de la LHRH, les antagonistes des récepteurs d’œstrogènes, les anti-androgènes et les inhibiteurs de l’aromatase.

 

Cancer de l’ovaire : traitement et avantages de l’hormonothérapie

 

Ce traitement hormonal présente de nombreux avantages dans le cancer de l’ovaire. Tout d’abord, il permet de réduire le volume de la tumeur et de ralentir le développement des cellules tumorales.

Il peut aussi améliorer l’étude liée aux  symptômes du cancer de l’ovaire et ainsi accroître la qualité de vie des patientes.

Enfin, le mode d’administration est habituellement par voie orale, ce qui facilite les prises et évite les allers-retours en établissement de soins puisque les patientes doivent simplement prendre un médicament à la maison. Certains traitements d’hormonothérapie peuvent toutefois être délivrés en injections en ambulatoire.

 

Les différents types d’hormonothérapie pour traiter le cancer de l’ovaire

cancer ovaire traitement hormonotherapie

Pour traiter le cancer de l’ovaire, plusieurs types d’hormonothérapie peuvent être proposés, notamment les analogues de la LHRH, les anti-œstrogènes et les inhibiteurs de l’aromatase. Le choix du médicament le plus adapté est discuté durant la RCP. Il va tenir compte non seulement du profil de chaque patiente et de la tumeur ovarienne, mais aussi des autres traitements déjà réalisés ou à prévoir, du statut ménopausique des femmes touchées par la maladie ainsi que des risques de récidive du cancer.

Les analogues de la LHRH, comme la goséréline (Zoladex) et le leuprolide (Lupron, Eligard) stoppent la production d’œstrogènes chez les patientes préménopausées.

Les anti-œstrogènes, comme le tamoxifène (Nolvadex, Tamofen), empêchent les œstrogènes de se lier aux cellules cancéreuses.

Les inhibiteurs de l’aromatase, comme le létrozole (Femara), l’anastrozole (Arimidex) et l’exémestane (Aromasin), bloquent l’enzyme aromatase qui convertit d’autres hormones en œstrogène chez les femmes ménopausées.

En diminuant le taux d’œstrogènes, ces traitements peuvent aider à ralentir la croissance des cellules cancéreuses de l’ovaire.

 

Traitement du cancer de l’ovaire: inconvénients et effets secondaires de l’hormonothérapie ?

hormonotherapie cancer de lovaire et ses effets secondaires

Comme pour tout traitement, l’hormonothérapie peut entraîner des effets secondaires. Ces effets indésirables sont différents d’une femme à l’autre en fonction de la sensibilité de chacune. Certaines patientes en subissent plusieurs, alors que d’autres en éprouvent très peu voire pas du tout.

Ces effets secondaires peuvent se manifester à tout moment pendant le traitement hormonal, tout de suite après ou quelques jours ou semaines plus tard. Il peut aussi arriver qu’ils se manifestent plusieurs mois ou années après le traitement : on parle d’effets tardifs.

Les plus fréquents sont :

  • des nausées
  • des vomissements
  • une prise de poids
  • des douleurs musculaires et articulaires
  • des bouffées de chaleur
  • une ostéoporose
  • une ménopause induite par l’hormonothérapie

 

Si vous êtes touchés par des effets secondaires ou si vous avez des questions à ce sujet, parlez en à votre médecin dès que possible. La plupart des symptômes désagréables peuvent en effet être contrôlés par la prise d’un traitement médical adapté ou par des mesures hygiénodiététiques. Faire part de ces signes cliniques rapidement permet à votre équipe de soins de mettre en place une solution pour vous soulager rapidement et améliorer votre qualité de vie.

Traitement du cancer de l’ovaire: l’intérêt de l’hormonothérapie
Les symptômes du cancer de l’ovaire

Les symptômes du cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est l’une des formes les plus meurtrières de cancer chez les femmes. Les symptômes peuvent être discrets et difficiles à détecter au stade précoce, mais il est important de consulter un médecin rapidement dès leur apparition. Mais quels sont les symptômes du cancer de l’ovaire ? Comment traiter le cancer de l’ovaire le plus tôt possible ?

 

Généralités sur le cancer de l’ovaire

tumeur maligne cancer ovaire

Le cancer de l’ovaire est une maladie grave qui affecte les femmes et qui se développe généralement lentement et silencieusement. Il s’agit d’une tumeur maligne qui prend naissance à partir des cellules des ovaires. Les causes exactes du cancer de l’ovaire ne sont pas connues. Mais cette pathologie semble liée à des facteurs génétiques (mutation des gènes BRCA 1 ou 2) et à des facteurs environnementaux augmentant les risques, comme l’obésité, des premières règles précoces, une ménopause tardive, une absence de grossesse…

 

Le cancer de l’ovaire est le plus souvent diagnostiqué à un stade avancé, car il est difficile à détecter en raison de ses symptômes qui sont souvent confondus avec d’autres problèmes de santé.

Un cancer de l’ovaire se développe généralement lorsque les cellules cancéreuses se multiplient et forment une tumeur. Les cellules cancéreuses peuvent ensuite se développer en se déplaçant dans les ovaires et en pénétrant dans les tissus voisins, tels que les trompes de Fallope et l’utérus. Si le cancer se propage plus loin, il peut s’étendre à d’autres organes et tissus et former des métastases (localisations secondaires).

 

Le cancer de l’ovaire peut être difficile à diagnostiquer et à traiter, car les symptômes ne sont généralement pas détectés jusqu’à ce que la tumeur soit déjà bien établie. C’est pourquoi il est important que les femmes se fassent régulièrement examiner par leur médecin pour surveiller tout éventuel changement dans leur état de santé. Il est également important de signaler immédiatement tout symptôme inhabituel à votre médecin. Si un cancer de l’ovaire est diagnostiqué et traité à un stade précoce, il est possible de réduire le risque de propagation de la tumeur et d’améliorer les chances de survie.

 

Cancer de l’ovaire : symptômes

Le cancer de l’ovaire est généralement asymptomatique lorsqu’il est diagnostiqué à un stade précoce. Cependant, lorsque la tumeur commence à affecter le fonctionnement normal de l’organisme, des symptômes peuvent apparaître.

 

Ces symptômes comprennent :

  • des saignements vaginaux anormaux ;
  • des pertes vaginales ;
  • une sensation de pesanteur ou de masse dans le bassin ou l’abdomen ;
  • un gonflement de l’abdomen ;
  • des douleurs à la miction ou une fréquence urinaire plus élevée ;
  • des brûlures d’estomac ;
  • des nausées ;
  • une fatigue inhabituelle ;
  • des troubles digestifs ;
  • une perte d’appétit ;
  • une perte de poids inexpliquée ;
  • une ascite (accumulation de liquide dans l’abdomen) ;
  • un épanchement pleural (liquide autour du poumon) ou un lymphœdème (liquide dans les jambes) ;
  • des douleurs récentes persistantes ;
  • des douleurs lors des rapports sexuels ;
  • des difficultés respiratoires…

 

Actuellement, il n’existe pas de dépistage organisé pour le cancer de l’ovaire. Seules les femmes porteuses de mutations génétiques spécifiques sont suivies régulièrement à titre individuel. Dans tous les cas, tout signe clinique inhabituel doit être signalé à votre médecin traitant ou votre gynécologue. Une détection précoce est cruciale pour une augmentation des chances de survie et un traitement plus efficace.

 

Comment se passe le diagnostic du cancer de l’ovaire ?

examen vaginal diagnostic cancer ovaire

La consultation avec interrogatoire et examen clinique est la première étape pour réaliser le diagnostic de cancer de l’ovaire. Votre médecin pourra pratiquer un examen vaginal, une palpation abdominale et un examen rectal si besoin.

 

En cas de doute, différents examens d’imagerie médicale sont prescrits. Ils peuvent comprendre une échographie pelvienne et transvaginale, un scanner ou une IRM abdominale et pelvienne, des tests sanguins pour mesurer le taux de CA125 (le marqueur tumoral du cancer ovarien). Un bilan d’extension avec un Pet Scanner, une recto ou une coloscopie, peut aussi être programmé pour contrôler l’étendue de la maladie.

 

Quel est le traitement du cancer de l’ovaire ?

Une fois que le cancer de l’ovaire est diagnostiqué, il est important de commencer le traitement le plus tôt possible. Le choix de stratégie thérapeutique est arrêté au courant d’une RCP avec l’ensemble des spécialistes du cancer.

Le traitement du cancer de l’ovaire peut varier d’une personne à l’autre selon de nombreux critères. Il peut inclure une chirurgie, une chimiothérapie et des thérapies ciblées.

 

La chirurgie est le traitement le plus fréquent du cancer de l’ovaire. Elle peut comprendre l’ablation des ovaires et des trompes de Fallope, ainsi qu’une hystérectomie (ablation de l’utérus), une omentectomie (ablation du grand épiploon), une appendicectomie et un curage ganglionnaire. Dans certaines situations plus sévères, la chirurgie peut concerner d’autres organes voisins comme le rectum.

 

La chimiothérapie et les traitements ciblés sont utilisés pour tuer les cellules cancéreuses qui n’ont pas été enlevées lors de la chirurgie. Ces traitements sont administrés seuls ou associés entre eux afin d’accroître leur efficacité, selon les cas. La chimiothérapie peut aussi être proposée d’emblée en cas d’impossibilité de réaliser une chirurgie d’emblée.

 

Cancer du sein : Comment cibler les métastases propagées au cerveau?

Une étude menée par une équipe de scientifiques du Royal College of Surgeons in Ireland (RCSI), de l’University of Medicine and Health Sciences et du Beaumont Cancer Center a été publié dans la revue Nature Communications et fait état d’une nouvelle manière de traiter le cancer du sein métastatique avec métastases au cerveau. Ils ont utilisé des traitements déjà existants, les inhibiteurs de PAP, pour conduire leurs travaux.

 

Rechute du cancer du sein : métastases

cancer sein récidive métastase cerveau

La majorité des décès imputables au cancer du sein sont reliés à une récidive de la pathologie qui peut s’accompagner d’un envahissement à d’autres organes ou parties du corps, comme le cerveau. Le cancer du sein métastatique (aussi connu sous le nom de cancer secondaire) qui se propage au niveau du cerveau est une forme particulièrement agressive de la maladie, avec un pronostic généralement sombre et une espérance de vie plutôt courte.

 

Les métastases cérébrales sont des formes de localisations secondaires assez fréquentes dans les récidives de cancer du sein. Malheureusement, les options thérapeutiques sont assez limitées.

 

Les cellules tumorales du cancer mammaire sont capables de s’adapter aux différents traitements de manière immédiate ou différée, notamment selon l’expression de leurs récepteurs d’œstrogènes (RE+ ou RE-). Sur le plan du génome et du phénotype, les métastases cérébrales diffèrent de leur tumeur du sein primaire. Cette dissonance est plus marquée dans les tumeurs ER+ dites luminales. Les cancers du sein à la fois RE+ et RP+ (récepteurs de progestérone) sont les plus fréquents et sont généralement de bon pronostic. Ils répondent habituellement bien à une hormonothérapie. Les tumeurs RE+ et RP- sont plus proliférantes et de moins bon pronostic. Les tumeurs agressives du cancer du sein RE- et RP+ présentent de nombreuses altérations moléculaires.

Par ailleurs, les métastases cérébrales du cancer du sein présentent le risque de décès le plus haut, quel que soit le sous-type de cancer du sein.

Les tumeurs luminales sont moins agressives, mais présentent tout de même un nombre élevé de tumeurs mammaires métastatiques et de décès, ce qui nécessite de mieux comprendre les mécanismes moléculaires et biologiques impliqués.

Mieux comprendre le lien entre cancer du sein et métastase au cerveau

L’objectif principal de l’équipe de chercheurs irlandais a été d’identifier un traitement qui présente une bonne efficacité dans ce type de cancer du sein secondaire avec métastase au cerveau. Dans ce contexte, les scientifiques se sont focalisés sur le suivi génétique de l’évolution de la tumeur, depuis le diagnostic initial de la tumeur primaire jusqu’à l’envahissement métastatique cérébral.

 

Leurs résultats ont montré qu’environ 50 % des tumeurs du sein accomplissent des modifications dans la manière dont elles réparent leur ADN. Ces modifications pourraient fournir des points de vulnérabilité de façon à les traiter à l’aide d’un médicament déjà existant et connu, de type inhibiteurs de PARP. Les auteurs de l’étude expliquent que recourir aux inhibiteurs de PARP dans le traitement du cancer du secondaire avec métastase au cerveau ouvrirait la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour des femmes qui ne disposaient pas encore d’options de traitement satisfaisantes, tant les possibilités étaient très limitées.

Si ces premières conclusions sont intéressantes, d’autres investigations sont à prévoir, car la cohorte de patientes incluses au sein de l’étude est plutôt réduite.

Inhibiteurs de la PARP : qu’est-ce que c’est ?

 

Les traitements inhibiteurs de la PARP (poly-ADP-ribose-polymérase-1) font partie des molécules anticancéreuses des thérapies ciblées. Ils sont particulièrement utilisés dans le traitement du cancer du sein et du cancer de l’ovaire. Leur mode d’action empêche les cellules tumorales de réparer leur ADN afin de provoquer une importante instabilité génétique puis leur mort. Ils agissent en synergie avec la perte de la fonction de BRCA par les cellules cancéreuses.

 

Le bénéfice clinique de ce type de traitement est notamment intéressant chez les patientes porteuses d’une mutation génétique BRCA1 ou BRCA2, car elles présentent un risque plus élevé de développer un cancer du sein ou de l’ovaire.

 

Mais d’autres évaluations et essais sont en cours pour déterminer leur efficacité sur d’autres types de tumeurs mammaires, comme le cancer du sein triple négatif.

 

Les inhibiteurs de la PARP sont très prometteurs en oncologie, qu’ils soient envisagés comme seul traitement ou associé à de la chimiothérapie du cancer du sein ou de la radiothérapie. Toutefois, le nombre de patientes traitées grâce à cette thérapie ciblée reste faible, et le recul est encore trop court. Des études sont en effet nécessaires quant à la toxicité à long terme. La toxicité à court terme est, quant à elle, relativement bonne avec peu d’effets indésirables.

 

Bien que le cancer du sein soit habituellement de bon pronostic grâce aux progrès réalisés dans le diagnostic précoce et la prise en charge, la maladie continue de provoquer des décès. Il est donc absolument indispensable de continuer à développer de nouveaux traitements médicaux afin d’améliorer l’espérance de vie des patientes atteintes.

Cancer du sein : Comment cibler les métastases propagées au cerveau?
Cancer du sein triple négatif : un traitement expérimental prometteur

Cancer du sein triple négatif : un traitement expérimental prometteur

Des chercheurs de l’université de l’Arizona, aux États-Unis, ont élaboré un traitement capable de traiter le cancer du sein triple négatif avec peu, voire, pas d’effets secondaires. Cette découverte représente une avancée majeure dans la lutte contre cette forme particulièrement agressive de cancer du sein.

 

On rappelle que le cancer du sein touche près de 2,3 millions de femmes à travers le monde. 10 à 15 % de ces patientes sont diagnostiquées d’un cancer de type triple négatif très difficile à traiter avec un taux de survie au cancer du sein à 5 ans de 62 %.

 

Cancer du sein triple négatif : c’est quoi ?

cancer sein triple négatif

 

 

Les tumeurs mammaires triples négatives n’expriment aucun des trois récepteurs normalement existants dans le cancer du sein :

  • les récepteurs d’œstrogène (RO)
  • les récepteurs de progestérone (RP)
  • les récepteurs de la protéine Her2, un facteur de croissance épidermique humain

 

Cela signifie que les cellules cancéreuses de ce type de cancer mammaire ne sont pas sensibles ou influencées par les hormones. Elles n’ont aucun marqueur connu à leur surface qui pourrait répondre à un traitement ciblé existant.

 

Cette forme de cancer du sein est plutôt agressive et a tendance à toucher plus fréquemment les patientes jeunes, âgées de moins de 40 ans, ainsi que femmes de certaines origines ethniques et les patientes porteuses d’une mutation BRCA1.

 

Puisque cette tumeur mammaire n’exprime aucun des récepteurs, les options thérapeutiques permettant de la traiter sont plus restreintes. L’hormonothérapie n’est par exemple pas un traitement adapté, car elle n’aurait aucune efficacité.

 

Le cancer du sein triple négatif peut prendre plusieurs formes. Généralement, il s’agit de carcinomes canalaires infiltrants de haut grade, mais on trouve également des formes plus rares au pronostic moins sombre (carcinome médullaire, carcinome apocrine, carcinome métaplastique…).

 

Les traitements de référence sont la chirurgie telle que la tumorectomie ou la mastectomie totale (ablation des deux seins), la  radiothérapie mammaire susceptibles d’entrainer des effets secondaires et la chimiothérapie du cancer du sein qui peut elle aussi entrainer des effets indésirables.

 

Qu’est-ce qu’un récepteur du facteur de croissance épidermique (ou récepteur de l’EGF) ?

Il s’agit d’une protéine que l’on retrouve sur certaines cellules, et qui est capable de se lier à un facteur de croissance épidermique (EGF). Lorsque les deux éléments s’associent, l’EGF favorise la division et la croissance cellulaire. L’EGF et son récepteur sont par exemple impliqués dans la cicatrisation d’une plaie.

 

Après de nombreuses analyses, il semble que plus de trois quarts des patientes porteuses d’un cancer du sein triple négatif expriment le récepteur de l’EGF, ce qui permet de les cibler pour mettre au point un traitement adapté.

Une nouvelle thérapie ciblée pour le cancer du sein triple négatif ?

thérapie ciblée pour le cancer du sein triple négatif

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Cancer Gene Thérapy. Les chercheurs ont donc élaboré des agents capables de bloquer ces récepteurs pour empêcher le développement anormal des cellules cancéreuses, sans pour autant impacter les cellules saines. Le médicament de thérapie ciblée pénètre dans la cellule cancéreuse et fait obstacle à une accumulation du récepteur de l’EGF, qui semble jouer un rôle primordial dans le développement du cancer du sein métastatique et avancé.

 

Ce nouveau médicament ciblant les tumeurs du sein triple négatives a été développé grâce à la technologie du récepteur du facteur de croissance épidermique (ou récepteur de l’EGF) et testé sur des modèles animaux. Il est actuellement en attente d’approbation par la FDA (Food and Drug Administration, aux États-Unis) afin de pouvoir tester ce traitement dans le cadre d’un essai clinique de phase 1 sur des patientes.

 

Les essais réalisés sur les animaux ont montré des résultats très satisfaisants puisque non seulement les tumeurs triples négatives n’évoluaient plus, mais aussi elles régressaient, voire disparaissaient sans aucun effet secondaire toxique.

 

Grâce à cette technologie, les cellules saines sont par ailleurs épargnées, ce qui empêche l’apparition d’effets secondaires, car le traitement cible uniquement les cellules tumorales.

 

Afin de pousser les investigations, les scientifiques vont continuer d’étudier ce traitement sur un modèle métastatique dans l’attente de l’approbation auprès de la FDA. Ensuite, il faudra mener un essai de phase 1 sur un modèle humain.

 

Pour l’heure, il n’existe pas encore de traitement ciblé pour le cancer du sein triple négatif, car aucune cible notoire n’avait pu être mise en évidence.

 

La découverte de ce nouveau médicament représente donc une lueur d’espoir pour de nombreuses patientes touchées par cette forme agressive de cancer du sein, puisque nombre d’entre elles peuvent être porteuses de ce fameux récepteur du facteur de croissance épidermique.

 

Les travaux n’en sont cependant qu’à leurs débuts et il va falloir attendre les essais réalisés sur des patientes afin de mesurer la tolérance réelle. Par ailleurs, ce nouveau traitement cible le mécanisme de croissance de cancer en stoppant son développement. Le mécanisme de propagation du cancer est différent, et les chercheurs vont devoir s’assurer qu’ils peuvent l’empêcher.

Une étude confirme le danger particulier des cancers du sein post partum

Une nouvelle étude met en évidence le risque que constitue le diagnostic d’un cancer du sein en post-partum, alors même que les patientes semblaient avoir un bon pronostic initial.

 

Cancer du sein post-partum : des tumeurs mal évaluées ?

Les tumeurs mammaires découvertes dans les 5 ans qui suivent un accouchement sont plus à risque de propagation et plus susceptibles de devenir mortelles. Une étude récente montre qu’un accouchement récent constitue même à lui seul un facteur de risque concernant la progression de la pathologie mammaire.

 

Les résultats de cette nouvelle étude, publiés en octobre 2022, pointent du doigt les recommandations cliniques actuelles concernant les stratégies thérapeutiques des jeunes patientes atteintes d’un cancer du sein qui ne prennent pas assez en compte l’état post-partum. Elles seraient donc moins à même de prédire précisément le risque de rechute d’un cancer du sein, avec une implication non négligeable pour le pronostic vital de ces jeunes femmes.

 

L’auteur principal de l’étude, le Dr Pepperer Schedin, professeur de biologie cellulaire, du développement et du cancer de l’OHSU Knight Cancer Institute aux États-Unis, précise qu’un diagnostic de cancer du sein réalisé en post-partum est capable de faire entrer les patientes qui semblaient pourtant avoir un bon pronostic dans une catégorie de risque élevé.

 

Les scientifiques qui ont travaillé sur cette étude ont pu mettre en évidence la corrélation entre grossesses et les résultats du cancer du sein à partir d’une base de données conséquente concernant la population de l’Utah. Cette vaste base de données regroupe les dossiers de naissance et de décès au niveau de l’État, ainsi que les registres du cancer de l’État de l’Utah et les dossiers des patients provenant des hôpitaux et services ambulatoires à l’échelle de l’État.

 

Cancer du sein après accouchement : un risque accru de tumeur mammaire agressive

cancer sein après accouchement

 

Au total, 2 970 patientes touchées par un cancer du sein diagnostiqué avant l’âge de 45 ans (ou 45 ans max.) ont été incluses au sein de l’étude. Parmi ces femmes, 860 étaient nullipares. Les femmes ayant déjà accouché ont été classées selon le laps de temps écoulé entre leur dernier accouchement et le diagnostic de cancer du sein (moins de 5 ans, de 5 à 10 ans, 10 ans et plus).

 

Les femmes ayant été diagnostiquées d’un cancer du sein dans les 5 ans qui suivent leur accouchement le plus récent ont un risque de propagation de la maladie (et donc, de métastases) 50 % plus élevé que les femmes qui n’ont jamais accouché. Il en va de même pour le risque de décès lié au cancer du sein.

 

Par ailleurs, cette augmentation des risques de métastases lors d’un cancer du sein et de décès était indépendante du stade du cancer du sein ou du statut des récepteurs d’œstrogène (RO), deux indicateurs de la probable agressivité d’une tumeur mammaire que l’on utilise pour choisir la stratégie thérapeutique à adopter. On sait en effet que les cancers du sein classés RO- sont habituellement plus dangereux que les cancers du sein RO+. Or, dans les dossiers des femmes inclus au sein de l’étude, la progression de la maladie était identique pour les tumeurs RO+ et RO-.

 

Cancer du sein post-partum : une forte probabilité de métastase hépatique

tumeur mammaire cancer du sein

Au cours de précédentes recherches, l’équipe de chercheurs a pu observer comment les modifications qui s’opèrent dans le sein après un accouchement peuvent changer l’évolution de la maladie. À la fin de la période de lactation, la majorité des cellules qui sécrètent le lait meurt au cours d’un processus connu sous le nom d’involution. Il s’agit d’un phénomène inflammatoire que l’on peut assimiler par exemple à la cicatrisation de blessures. Lors des analyses réalisées sur des modèles de souris, et grâce à des échantillons de patientes atteintes d’un cancer du sein, les scientifiques ont démontré comment l’involution pouvait créer un environnement favorable au développement d’une tumeur mammaire. L’involution laisse en effet une empreinte durable dans le schéma d’activité génétique du tissu de la glande mammaire, ce qui pourrait favoriser la formation de métastases.

 

De plus, les métastases semblaient plus fréquentes dans le foie (métastases hépatiques) chez les femmes diagnostiquées d’un cancer du sein dans les 5 ans suivant un accouchement. Le foie pourrait ainsi devenir un lieu propice au regroupement de cellules cancéreuses et à la formation de lésion secondaire.

 

Les chercheurs insistent donc sur la nécessité de mieux évaluer l’état post-partum des patientes afin de réaliser des prédictions plus précises concernant l’agressivité d’une tumeur du sein. Cela permettrait de mieux guider les médecins dans le choix du traitement le plus adapté, comme la réalisation d’une chimiothérapie du cancer du sein après la mastectomie.

 

Par ailleurs, puisque les cas de cancers du sein en post-partum semblent laisser une signature génique bien particulière, il sera sans doute envisageable d’élaborer des thérapies ciblées spécifiquement adaptées à ce type de cancer.

 

Cette nouvelle étude offre donc de précieuses informations pour le suivi et le traitement de ces patientes, souvent jeunes, touchées par des formes agressives de cancer du sein.

Une étude confirme le danger particulier des cancers du sein post partum
Nouvelle perspective contre les formes avancées du cancer de l’utérus

Nouvelle perspective contre les formes avancées du cancer de l’utérus

Le cancer de l’utérus (aussi appelé cancer de l’endomètre ou cancer du corps utérin) touche plus de 8 000 femmes chaque année en France et représente le 4e type de cancer chez les femmes. Lorsque le cancer est localisé, il est de bon pronostic. Cependant, la prise en charge du cancer de l’utérus de stade avancé est plus complexe et présente moins de solutions thérapeutiques efficaces. Un vaste essai clinique de phase 3 pourrait bien être capable de changer la donne et améliorer la prise en charge thérapeutique du cancer de l’utérus de stade avancé ou métastatique, notamment pour les femmes porteuses d’une tumeur de l’endomètre instable génétiquement.

 

Cancer de l’utérus avancé : vers de nouveaux traitements ?

Les résultats de cet essai clinique sont parus dans le New England Journal of Medicine en février 2022. L’objectif des scientifiques a été de comparer deux associations thérapeutiques proposées à des femmes atteintes d’un cancer de l’utérus de stade avancé ou métastatique et ayant déjà bénéficié d’au moins une ligne de chimiothérapie par platine.

L’étude a porté sur 827 patientes. La moitié d’entre elles ont reçu une combinaison d’immunothérapie (un anti-PD1 : le Pembrolizumab) et de chimiothérapie (Paclitaxel ou Doxorubicine). L’autre moitié des participantes a bénéficié du même médicament d’immunothérapie combiné cette fois à une thérapie ciblée (Lenvatinib). 130 des patientes participant à l’essai étaient par ailleurs porteuses d’une tumeur de l’endomètre qui présentait une instabilité génétique (défaut de réparation de l’ADN).

Les résultats ont montré que chez ces femmes, remplacer la chimiothérapie par le médicament de thérapie ciblée augmentait la survie globale moyenne à 17,4 mois (vs 12 mois pour l’association immunothérapie – chimiothérapie). La durée de survie sans progression était également augmentée et passait à 6,6 mois (vs 3,8 mois avec la combinaison immunothérapie – chimiothérapie).

Ces premières constatations sont très encourageantes, car les traitements de ce type de tumeurs de l’utérus avancé présentent peu d’innovation. Elles laissent donc envisager une modification de la prise en charge standard pour proposer des solutions adaptées et efficaces.

Des constatations similaires avaient déjà été faites pour d’autres types de cancers. Il semblerait que cette instabilité génétique au sein de la tumeur soit bien réceptive aux traitements par anti-PD1.

 

Symptômes du cancer de l’utérus avancé

Le cancer de l’utérus est souvent diagnostiqué aux alentours de 68 ans et touche plutôt les femmes ménopausées. Contrairement au cancer du col de l’utérus, il ne bénéficie pas d’un dépistage organisé disponible.

Le cancer de l’utérus peut se manifester par différents symptômes, dont :

  • des saignements vaginaux anormaux en dehors des règles ou chez la femme ménopausée (métrorragies) ;
  • un flux plus abondant pendant les règles (ménorragies) ;
  • des pertes blanches plus abondantes, ou des pertes rosées traduisant la présence de sang (leucorrhées) ;
  • des douleurs abdomino-pelviennes ;
  • des infections urinaires ;
  • de la fièvre…

Nouveau traitement 2023 cancer utérus

 

Ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer de l’utérus et peuvent tout aussi bien révéler la présence d’un autre trouble de santé. Toutefois, si vous constatez un ou plusieurs de ces signes cliniques (surtout la présence de métrorragies après la ménopause), il est vivement recommandé de prendre rendez-vous auprès de votre médecin pour s’assurer de l’absence d’une pathologie cancéreuse.

 

Traitement standard du cancer de l’utérus localisé

En présence d’un cancer de l’utérus de stade précoce ou localisé, le traitement peut comprendre :

 

Une chirurgie

Il s’agit du traitement de référence dans ce type de tumeurs sans métastases. La technique dépend des caractéristiques du cancer et de l’âge de la patiente. Une préservation de la fertilité peut être envisagée chez les femmes en âge de procréer et souhaitant avoir des enfants ultérieurement.

 

Une radiothérapie externe

La radiothérapie consistera en une irradiation de la région pelvienne et est proposée à certaines patientes en fonction des différents facteurs pronostiques associés à la tumeur. La radiothérapie externe permet d’éliminer les cellules tumorales éventuellement présentes après une chirurgie et permet de réduire les risques de rechute de la maladie.

 

La curiethérapie vaginale

La curiethérapie est une radiothérapie interne peut être proposée est délivrée directement au contact de la tumeur. Elle est proposée après l’intervention chirurgicale ou la radiothérapie externe et permet également de diminuer les risques de récidive.

 

Traitement standard du cancer de l’utérus de stade avancé

En présence d’un cancer de l’endomètre avancé ou métastatique, la prise en charge thérapeutique n’est pas réellement standardisée. Elle peut toutefois comprendre :

 

Une chimiothérapie

La chimiothérapie est en effet le traitement majoritaire des tumeurs avancées de l’endomètre, surtout en présence de métastases.

Une hormonothérapie

Lorsque les récepteurs hormonaux sont positifs (RH+), l’équipe de soins peut proposer une hormonothérapie par un médicament progestatif afin d’empêcher la progestérone de s’accrocher aux cellules de l’endomètre pour en réduire leur expansion.

L’effet des œstrogènes et de la progestérone sur le développement du cancer du sein

Une étude récente a été conduite sur les effets des hormones œstrogènes et progestérone dans le cancer du sein hormono-sensible. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications et font état d’avancées significatives pour la compréhension des mécanismes impliqués sur ce type de tumeurs mammaires, et des futures possibilités de traitement du cancer du sein.

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L’effet des œstrogènes et de la progestérone sur le développement du cancer du sein
Préservation de la fertilité et cancer du sein

Préservation de la fertilité et cancer du sein

Cancer du sein et grossesse ne sont pas fatalement incompatibles.

De nos jours, il existe plusieurs techniques de préservation de la fertilité disponibles pour les patientes qui ont un désir de grossesse. Chez les femmes âgées de moins de 40 ans qui souhaitent devenir mère dans le futur, ces techniques sont proposées avant de débuter les traitements du cancer. Chacune de ces méthodes est discutée avec l’équipe médicale pluridisciplinaire en vue d’une consultation d’oncofertilité.

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Cancer du sein : l’intérêt de la biopsie liquide pour suivre le traitement et prédire les risques d’évolution

Le cancer du sein triple négatif a la particularité d’être une pathologie très agressive et difficile à soigner. Il ne répond en effet à aucune thérapie ciblée, car il n’y a pas de marqueur spécifique connu à la surface des cellules tumorales. Ce type de tumeur a donc un pronostic plus sombre, avec une limitation des chances de survie pour les patientes.

En 2018, une étude de grande ampleur a été conduite par des scientifiques de l’« Ohio State University Comprehensive Cancer Center », aux États-Unis, sur la biopsie liquide. D’autres études ont ensuite également vu le jour à travers le monde. Cet examen permet d’analyser l’ADN tumoral en circulation dans le sang et au sein de la tumeur et permet de mieux comprendre le cancer du sein triple négatif et de prédire les risques en cas de cancer du sein métastatique.

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Cancer du sein : l’intérêt de la biopsie liquide pour suivre le traitement et prédire les risques d’évolution