Annonce cancer du sein : comment faire face au choc du diagnostic ?

Annonce cancer du sein : comment faire face au choc du diagnostic ?

Le diagnostic du cancer du sein est souvent un choc pour la personne concernée, qui doit faire face à de nombreuses émotions, questions et incertitudes. Comment vivre cette épreuve ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les soutiens possibles ? Voici quelques conseils pour vous aider à faire face à l’annonce du diagnostic du cancer du sein.

 

Diagnostic de cancer du sein : Accepter et exprimer ses émotions

diagnostic cancer du sein

La première réaction face au diagnostic du cancer du sein est souvent le déni, le refus de croire que c’est vrai. Il s’agit d’un mécanisme de défense naturel, qui permet de se protéger d’une réalité trop douloureuse.

Il est normal de ressentir de la colère, de la tristesse, de la peur, du désespoir, de la culpabilité ou encore du dégoût. Ces émotions sont le signe que vous prenez conscience de la situation et que vous commencez à l’affronter. Il est important de les accepter, de les exprimer et de ne pas les refouler.

Vous pouvez parler de ce que vous ressentez à vos proches, à votre médecin, à un psychologue ou à une association de soutien aux personnes atteintes de cancer. Vous pouvez aussi écrire, dessiner, écouter de la musique ou pratiquer une activité qui vous fait du bien.

Ne vous jugez pas, ne vous culpabilisez pas, ne vous isolez pas. Vous avez le droit d’être triste, en colère, effrayée. Vous avez le droit de pleurer, de rire, de vous confier. Vous avez le droit d’être vous-même.

 

S’informer et comprendre le cancer du sein

Le diagnostic du cancer du sein est souvent accompagné d’un flot d’informations médicales, parfois difficiles à comprendre ou à retenir. Il est essentiel de s’informer sur la maladie, son stade, son grade, son type, les traitements possibles, les effets secondaires, les chances de guérison, etc.

Cela vous permettra de mieux appréhender ce qui vous attend, de participer aux décisions thérapeutiques et de garder un sentiment de contrôle sur la situation.

N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit à votre médecin, à votre chirurgien, à votre oncologue ou à votre infirmière.

Vous pouvez aussi consulter des sources fiables sur internet, comme le site de l’Institut National du Cancer, le site de votre établissement de santé ou le site de l’Assurance Maladie.

S’informer, c’est se donner les moyens de comprendre, de choisir, d’agir. C’est aussi se rassurer, se déculpabiliser, se responsabiliser. C’est enfin se préparer, s’adapter, se projeter.

 

Se faire accompagner lors de l’annonce d’un cancer du sein

 

Le diagnostic du cancer du sein est une épreuve qui ne se vit pas seule. Il est primordial de se faire accompagner par ses proches, qui peuvent vous apporter du réconfort, du soutien, de l’écoute et de l’aide pratique.

Vous pouvez aussi solliciter des professionnels de santé, comme des psychologues, des diététiciens, des kinésithérapeutes, des socio-esthéticiennes, qui peuvent vous aider à mieux vivre les traitements et à préserver votre qualité de vie.

Enfin, vous pouvez rejoindre des groupes de parole, des ateliers, des activités ou des événements organisés par des associations de lutte contre le cancer du sein, comme la Ligue contre le cancer ou Rose Up. Vous pourrez ainsi rencontrer d’autres personnes qui vivent la même situation que vous, échanger vos expériences, vos conseils, vos astuces et vous sentir moins isolée.

Se faire accompagner, c’est se sentir entourée, épaulée, comprise. C’est aussi se faire plaisir, se détendre, se ressourcer.

 

Consultez notre article sur les infirmières conseillères en image pour les femmes atteintes du cancer du sein

 

Garder espoir et positiver face à la maladie

 

soutien cancer du sein

Le diagnostic du cancer du sein n’est pas une fatalité. Les progrès de la recherche et de la médecine ont permis d’améliorer le dépistage, le diagnostic, les traitements et le suivi du cancer du sein. Aujourd’hui, plus de 8 femmes sur 10 guérissent du cancer du sein.

Il est donc important de garder espoir, de croire en la possibilité de la guérison et de se projeter dans l’avenir. Vous pouvez vous fixer des objectifs, des projets, des rêves qui vous donneront la motivation et l’envie de vous battre.

Vous pouvez aussi vous appuyer sur vos valeurs, vos croyances, votre foi, qui peuvent vous apporter du sens et de la force.

Garder espoir, c’est se dire que tout est possible, que rien n’est perdu, que demain sera meilleur. C’est aussi se dire que la vie vaut la peine d’être vécue, que le bonheur est à portée de main.

Le diagnostic du cancer du sein est une épreuve difficile à vivre, qui nécessite de faire face à ses émotions, de s’informer sur la maladie, de se faire accompagner et de garder espoir. Il n’existe pas de recette miracle pour faire face à l’annonce du diagnostic du cancer du sein, chacun a sa propre façon de vivre cette situation. L’essentiel est de respecter son rythme, ses besoins, ses envies et de ne pas perdre de vue que la vie continue.

 

Les cordes axillaires (thromboses lymphatiques superficielles) : symptômes et traitements

Les cordes axillaires sont des complications fréquentes chez les femmes atteintes d’un cancer du sein qui ont subi une chirurgie ou une radiothérapie au niveau du creux de l’aisselle. Il s’agit de cordons durs et douloureux qui se forment sous la peau et qui limitent les mouvements du bras. Quels sont les causes, les symptômes et les traitements de ces cordes axillaires ? Voici les informations importantes à connaître pour prendre en charge ce trouble de manière efficace.

 

Qu’est-ce qu’une corde axillaire ?

 

thrombose lymphatique

Une corde axillaire, aussi appelée thrombose lymphatique superficielle, est une inflammation d’un vaisseau lymphatique qui se situe sous la peau, le plus souvent au niveau du creux de l’aisselle. Elle se manifeste par l’apparition d’un cordon dur, tendu et sensible, qui peut s’étendre du creux de l’aisselle jusqu’au coude, voire jusqu’au poignet. Ce cordon entrave la mobilité du bras et provoque une gêne, parfois une douleur, lors des mouvements.

 

Quelles sont les causes des cordes axillaires ?

Les cordes axillaires sont souvent liées à un traumatisme du système lymphatique, qui est chargé de drainer les liquides et les déchets de l’organisme.

Chez les femmes atteintes d’un cancer du sein, ce traumatisme peut être causé par l’un des traitements de la maladie, surtout après l’opération du sein :

– Une chirurgie du sein ou de l’aisselle, notamment lorsque le geste inclut l’ablation de ganglions lymphatiques (curage axillaire)

– Une cure de chimiothérapie

– Une reconstruction mammaire

– Une infection ou une inflammation au niveau du sein ou de l’aisselle, qui peut provoquer une réaction du système immunitaire et une accumulation de liquide lymphatique

Ces éléments peuvent perturber la circulation de la lymphe et favoriser le durcissement et la tension des vaisseaux lymphatiques, ce qui entraîne l’apparition des cordes axillaires.

 

Comment reconnaître les symptômes des cordes axillaires ?

 

Les cordes axillaires se manifestent généralement quelques semaines après la chirurgie ou après la radiothérapie du sein ou de l’aisselle. Elles peuvent apparaître soudainement ou progressivement, parfois de manière insidieuse.

Les principaux symptômes sont :

– La présence d’un cordon dur et sensible sous la peau, qui peut être visible ou palpable

– Une limitation des mouvements du bras, surtout pour lever le bras au-dessus de la tête, tendre le bras ou le plier

– Une sensation de tiraillement, de tension ou de douleur au niveau du bras, qui peuvent s’accentuer lors des mouvements ou du port de vêtements serrés

– Une modification de la sensibilité ou de la température de la peau au niveau du bras

 

Ces symptômes peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie des femmes atteintes d’un cancer du sein, en limitant leurs activités quotidiennes, leur autonomie et même leur estime de soi. Il est donc important de consulter son médecin en cas de symptômes gênants, afin de bénéficier d’un diagnostic et d’un traitement adaptés.

 

Quels sont les traitements des cordes axillaires ?

drainage lymphatique traitement des cordes axillair

Le traitement des cordes axillaires doit être mis en place le plus rapidement possible après l’opération et de préférence avant la radiothérapie dont les séances peuvent nécessiter une bonne amplitude ou mobilité du bras et de l’épaule. Il repose majoritairement sur la kinésithérapie, qui vise à rétablir la circulation du liquide lymphatique, à assouplir les tissus et à améliorer la mobilité du bras.

 

Le kinésithérapeute spécialisé dans la prise en charge de cette affection peut proposer différentes techniques, telles que :

– Le drainage lymphatique manuel, en effectuant des massages doux et rythmés sur le bras et le thorax, afin de stimuler le flux lymphatique et de réduire l’œdème

– La mobilisation douce, en réalisant des mouvements passifs ou actifs du bras, afin de prévenir ou de corriger les rétractions musculaires ou tendineuses

– Les étirements, pour allonger progressivement les muscles et les tissus du bras, afin de relâcher les tensions et de favoriser la souplesse

– La thermothérapie, qui consiste à appliquer de la chaleur ou du froid sur le bras, afin de soulager la douleur et de diminuer l’inflammation

Le kinésithérapeute peut par ailleurs conseiller des exercices et des étirements quotidiens à faire à domicile, ainsi que des mesures d’hygiène de vie.

Dans certains cas, le médecin peut également prescrire des médicaments anti-inflammatoires pour réduire l’inflammation.

Les cordes axillaires sont donc des complications fréquentes chez les femmes atteintes d’un cancer du sein, qui se traduisent par l’apparition de cordons durs et douloureux sous la peau du bras. Elles sont dues à une altération du système lymphatique, généralement dans les suites d’une chirurgie au niveau du sein ou de l’aisselle. Elles peuvent être traitées par la kinésithérapie, qui vise à restaurer la circulation du liquide lymphatique, à assouplir les tissus et à améliorer la mobilité du bras. Dès lors qu’une douleur ou que des signes caractéristiques apparaissent, il faut rapidement en parler à son médecin. En cas de suspicion de cordes axillaires, la mise en place rapide d’un traitement est à privilégier si l’on veut soulager efficacement les symptômes et gagner en confort.

Les cordes axillaires (thromboses lymphatiques superficielles) : symptômes et traitements
L’espérance de vie du cancer de l’ovaire

L’espérance de vie du cancer de l’ovaire

Chaque année, le cancer de l’ovaire est diagnostiqué chez environ 5 000 nouvelles patientes en France. Cette maladie est souvent diagnostiquée à un stade déjà avancé, ce qui impacte considérablement les chances de survie des femmes atteintes. Or, plus un cancer est détecté tôt, plus l’espérance de vie est importante.

 

Le cancer de l’ovaire en quelques chiffres

 

cancer ovaire

Selon les données de Santé Publique France, le cancer de l’ovaire est le 8ème cancer le plus fréquent chez la femme en France, avec environ 5 000 nouveaux cas par an.

Il est plus fréquent chez les femmes âgées de 65 ans et plus, avec un pic d’incidence entre 75 et 79 ans.

Il est responsable de près de 3 500 décès (en 2018), ce qui en fait la 4ème cause de mortalité par cancer chez la femme.

 

Consultez également notre article sur les symptômes du cancer des ovaires

 

Quels sont les facteurs de risque du cancer de l’ovaire ?

Le cancer de l’ovaire peut toucher toutes les femmes, mais certains facteurs peuvent augmenter le risque de développer la maladie. Ils peuvent être d’origine génétique, hormonale, environnementale ou comportementale.

Parmi ces facteurs de risque, on peut citer :

  • L’âge : le cancer de l’ovaire est plus fréquent chez la femme de plus de 50 ans, surtout après la ménopause.
  • Les antécédents familiaux : le risque de cancer de l’ovaire est plus élevé chez une patiente qui a des membres proches (mère, sœur, fille) touchés par cette pathologie, notamment si plusieurs membres sont concernés ou si la maladie a été diagnostiquée avant l’âge de 50 ans.
  • Les mutations génétiques : certaines mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, impliqués dans la réparation de l’ADN, peuvent augmenter le risque de cancer de l’ovaire, mais aussi de cancer du sein.
  • Les facteurs hormonaux : les femmes qui ont eu leurs règles tôt, qui ont eu peu ou pas d’enfants, qui ont pris des traitements hormonaux substitutifs ou qui ont eu une ménopause tardive sont plus exposées. À l’inverse, les femmes qui ont pris la pilule contraceptive, qui ont allaité ou qui ont eu une ligature des trompes sont moins à risque.
  • Les facteurs environnementaux : le risque de cancer de l’ovaire peut être influencé par l’exposition à certains produits chimiques (comme l’amiante ou les pesticides). Le tabac, l’obésité et l’alcool peuvent aussi avoir un impact négatif.
  • Les facteurs comportementaux : le risque de cancer de l’ovaire peut être réduit par l’adoption d’un mode de vie sain, qui comprend une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une gestion du stress.

 

Quelle est l’espérance de vie du cancer de l’ovaire ?

 

cancer ovaire esperance de vie

 

L’espérance de vie du cancer de l’ovaire est la durée moyenne de survie des patientes après le diagnostic de la maladie. Elle dépend de plusieurs facteurs, tels que le stade de la maladie, le grade, le type et le traitement du cancer, ainsi que l’âge et l’état général de la patiente.

L’espérance de vie du cancer de l’ovaire est calculée à partir des données de survie observées chez les patientes suivies pendant une période donnée.

L’espérance de vie varie peut varier de environ 92 % à 5 ans pour les cancers de stade 1 à environ 17 % pour les cancers de stade 4. L’espérance de vie diminue également avec l’âge.

En France, le nombre de décès par cancer de l’ovaire est estimé à 3 479 en 2020. Toutefois, il existe des signes encourageants qui montrent que la survie des patientes porteuses du cancer de l’ovaire s’améliore au fil du temps.

 

Consultez également notre article sur les ovaires et la fertilité féminine

 

Selon les données de Santé Publique France, voici les points essentiels à retenir :

  • La survie nette standardisée à 5 ans, qui correspond à la probabilité de survie des patientes sans tenir compte des autres causes de décès, est de 43 % pour les cas diagnostiqués entre 2010 et 2015. Cela signifie que près de la moitié des femmes atteintes de cancer de l’ovaire sont toujours en vie 5 ans après le diagnostic.
  • La survie nette standardisée à 5 ans a augmenté de 14 points de pourcentage en 25 ans, passant de 33 % en 1990 à 47 % en 2015. Cela témoigne des progrès réalisés dans le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer de l’ovaire.
  • La survie nette à 1 an s’est améliorée chez les femmes de 70 et 80 ans, mais elle a peu progressé à 5 ans entre 1990 et 2015. Cela suggère que le cancer de l’ovaire est plus difficile à traiter chez les femmes âgées, qui peuvent présenter des comorbidités ou des contre-indications aux traitements.
  • La survie nette à 5 ans s’est améliorée chez les femmes de 50 et 60 ans, avec une augmentation de 15 à 19 points de pourcentage entre 1990 et 2015. Cela indique que le cancer de l’ovaire est mieux pris en charge chez les femmes plus jeunes, qui peuvent bénéficier de traitements plus efficaces.
  • La survie nette à 10 ans a peu évolué, avec une hausse de moins de 8 points de pourcentage entre 1990 et 2010, quel que soit l’âge. Cela peut montrer que le cancer de l’ovaire reste une maladie à haut risque de récidive, même après plusieurs années de suivi.
  • Le taux de mortalité en excès, qui correspond au risque de décès supplémentaire lié au cancer par rapport à la population générale, est faible pour tous les âges après 5 ans de suivi. Cela signifie que les patientes qui survivent au-delà de 5 ans ont une espérance de vie proche de celle des femmes sans cancer.

 

Prise en charge cancer du sein : Démarches administratives et gestion financière

Le cancer du sein, le plus fréquent chez les femmes, nécessite souvent des traitements lourds et prolongés qui peuvent avoir un impact sur la vie quotidienne, professionnelle et financière des patientes. Face à cette situation, il est important de connaître les démarches administratives à effectuer pour bénéficier d’une prise en charge adaptée et optimale, et les aides disponibles pour faire face aux dépenses liées à la maladie. Voici un guide pratique pour vous accompagner dans ces démarches.

 

Connaître son régime d’assurance maladie pour la prise en charge du cancer du sein

 

prise en charge cancer du sein

 

En France, il existe différents régimes d’assurance maladie qui dépendent de la situation professionnelle et sociale de chacun. Identifier son régime d’assurance maladie permet de solliciter la prise en charge des soins et le versement des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail.

 

Les principaux régimes sont :

 

  • Le régime général, qui concerne les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités et leurs ayants droit. Il est géré par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM).
  • Le régime social des indépendants (RSI), qui concerne les artisans, les commerçants, les professions libérales et certains dirigeants d’entreprise et leurs ayants droit. Il est géré par le RSI lui-même ou par des organismes conventionnés.
  • Le régime agricole, qui concerne les exploitants et les salariés agricoles, ainsi que les retraités du monde agricole et leurs ayants droit. Il est géré par la Mutuelle Sociale Agricole (MSA).
  • Les régimes spéciaux, qui regroupent les fonctionnaires, les agents de la SNCF, d’EDF, de la RATP, etc., et leurs ayants droit. Ils sont gérés par des caisses propres à chaque secteur.
  • La couverture maladie universelle (CMU), qui permet aux personnes qui ne sont pas affiliées à un régime de protection sociale de bénéficier d’une couverture maladie. La CMU complémentaire (CMUC) offre une prise en charge complémentaire des dépenses de santé, sous conditions de ressources.

 

Cancer du sein : Prise en charge des traitements et remboursement

Le cancer du sein est considéréo comme une affection de longue durée (ALD) inscrite sur la liste « ALD 30 ». Cela signifie que les traitements et les soins liés à la maladie sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sur la base du tarif conventionnel. Pour bénéficier de cette prise en charge, il faut que le médecin traitant remplisse un protocole de soins et l’envoie au médecin-conseil de la caisse d’assurance maladie. L’accord est généralement obtenu dans un délai de 6 semaines. Il faut ensuite mettre à jour sa carte vitale, qui atteste du statut ALD.

 

Malgré cette prise en charge à 100 %, il peut rester des frais à la charge du patient, comme le dépassement d’honoraires des praticiens ou les frais liés aux reconstructions mammaires, aux perruques, aux soutien-gorge adaptés, etc. Pour réduire ces frais, il est conseillé de souscrire à une complémentaire santé, qui remboursera tout ou partie du reste à charge.

 

Il existe également des aides financières spécifiques pour les personnes en situation de précarité, comme l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), l’aide médicale d’État (AME) ou le fonds de solidarité vieillesse (FSV).

 

Démarches liées au parcours de soins dans la prise en charge du cancer du sein

 

assurance maladie

 

Le parcours de soins d’une patiente atteinte d’un cancer du sein implique souvent plusieurs acteurs de santé, comme le médecin traitant, le chirurgien, l’oncologue, le radiologue, le kinésithérapeute, etc. Le respect de ce parcours de soins coordonné garantit une meilleure qualité des soins et une meilleure prise en charge financière.

 

Ce parcours repose sur le choix d’un médecin traitant, qui oriente la patiente vers les spécialistes adaptés et assure le suivi médical. Il faut donc déclarer son médecin traitant à sa caisse d’assurance maladie, si ce n’est pas déjà fait.

 

Lors des consultations et des examens, il faut présenter les documents suivants :

  • La carte d’identité ou la carte de séjour
  • La carte vitale mise à jour et l’attestation de droits
  • La carte de mutuelle ou l’attestation de CMUC
  • La lettre du médecin traitant, si la consultation est chez un spécialiste
  • L’ensemble des documents médicaux (résultats d’analyses, mammographies, comptes-rendus opératoires, Anapath, etc.)

 

En cas d’hospitalisation

Il faut également présenter un bulletin de situation ou d’hospitalisation, qui atteste de la date d’entrée et de sortie de l’établissement de soins. Ce document permet de justifier les arrêts de travail et de demander les indemnités journalières.

 

Après l’hospitalisation

Après une hospitalisation, la patiente peut avoir besoin de poursuivre les soins à domicile ou dans une structure d’accueil, comme un centre de rééducation ou une maison de repos. Il faut alors effectuer des démarches pour organiser le retour à domicile ou le transfert vers la structure d’accueil.

Il faut notamment :

  • Demander une ordonnance de sortie au médecin, qui précise les soins à effectuer et les médicaments à prendre.
  • Contacter une infirmière à domicile ou un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD), si besoin.
  • Demander une prescription médicale de transport, si besoin, pour bénéficier d’un remboursement des frais de transport.
  • Demander une aide à la personne, si besoin, pour bénéficier d’une aide ménagère, d’une auxiliaire de vie ou d’une garde à domicile.
  • Demander une prise en charge par la structure d’accueil, si besoin, en fournissant les documents nécessaires (bulletin de situation, ordonnance de sortie, etc.).

Les patientes atteintes d’un cancer du sein peuvent aussi compter sur des organismes sociaux, des structures d’aide et des associations de patients pour les accompagner.

 

Consultez également notre article sur le retour au travail après un cancer du sein

 

Prise en charge cancer du sein : Démarches administratives et gestion financière
Le retour au travail après un cancer – Les infos à retenir

Le retour au travail après un cancer – Les infos à retenir

Vous avez eu un cancer et vous avez suivi des traitements éprouvants. Vous vous sentez prête à reprendre votre activité professionnelle, mais vous vous posez beaucoup de questions. Comment va se passer votre retour au travail ? Quels sont vos droits et vos devoirs ? Comment gérer la fatigue, le regard des autres, le stress ? Voici quelques informations utiles pour vous accompagner dans cette étape importante de votre parcours de soins.

 

Préparer son retour au travail après un cancer

 

retour travail apres un cancer

 

Le retour au travail après un cancer n’est pas une décision à prendre à la légère. Il faut être sûre d’être suffisamment remise physiquement et psychologiquement pour reprendre vos fonctions. Il faut aussi anticiper les éventuelles difficultés que vous pourriez rencontrer sur votre lieu de travail.

Pour vous aider à préparer votre retour au travail, vous pouvez vous appuyer sur plusieurs interlocuteurs :

  • Votre médecin traitant, ou votre oncologue, qui peut vous conseiller sur le moment le plus opportun pour reprendre votre activité, en fonction de votre état de santé et de votre évolution.
  • Votre médecin du travail, qui peut évaluer votre aptitude au travail, vous proposer des aménagements de poste ou d’horaires, vous orienter vers des dispositifs d’aide à la reprise, etc.
  • Votre employeur, qui doit être informé de votre intention de reprendre le travail et qui doit respecter les préconisations du médecin du travail. Vous pouvez également discuter avec lui de vos besoins et de vos attentes, et négocier des conditions de travail adaptées à votre situation.
  • Votre service social, qui peut vous renseigner sur vos droits et vos obligations, vous accompagner dans vos démarches administratives, vous orienter vers des organismes ou des associations spécialisés, etc.

 

Vous pouvez aussi demander une visite de pré-reprise, qui est une consultation médicale facultative, mais recommandée, organisée par le médecin du travail pendant votre arrêt de travail. Elle permet de faire le point sur votre état de santé, vos éventuelles séquelles, vos motivations, et de prévoir les mesures nécessaires pour faciliter votre retour au travail, comme un aménagement de poste, un temps partiel thérapeutique, une reconversion professionnelle, etc.

 

Retrouver sa place au travail en douceur après un cancer

 

Le jour de votre retour au travail, vous pouvez ressentir de la joie, de l’appréhension, de la fierté, de l’angoisse, ou un mélange de toutes ces émotions. Il est normal de ne pas se sentir tout de suite à l’aise dans votre environnement professionnel, surtout si vous avez été absente pendant une longue période. Il faut vous laisser le temps de vous réadapter, de retrouver vos repères, de renouer le contact avec vos collègues, de vous remettre à niveau, etc.

 

Pour faciliter votre réinsertion professionnelle, vous pouvez adopter quelques bonnes pratiques :

  • Revenez progressivement au travail, en optant pour un temps partiel thérapeutique, une reprise à mi-temps, ou un aménagement de vos horaires. Cela vous permet de reprendre le rythme en douceur, sans vous épuiser ni vous démotiver.
  • Respectez votre rythme et vos limites, en écoutant votre corps et vos sensations. Ne vous forcez pas à faire des efforts au-delà de vos capacités, et n’hésitez pas à faire des pauses, à vous reposer, à vous hydrater, etc.
  • Communiquez avec vos collègues et votre hiérarchie, en leur expliquant ce que vous vivez, ce que vous ressentez, ce dont vous avez besoin, etc. Vous pouvez aussi choisir de garder votre intimité, en ne parlant pas de votre maladie, ou en ne répondant pas aux questions indiscrètes. L’essentiel est de trouver un équilibre entre le partage et la discrétion, en fonction de votre personnalité et de votre envie.
  • Faites-vous accompagner par des professionnels ou des associations qui peuvent vous apporter un soutien psychologique, juridique, financier, etc. Vous pouvez aussi bénéficier de formations, de bilans de compétences, de coaching, etc., pour vous aider à reprendre confiance en vous, à valoriser vos atouts, à envisager une reconversion, etc.

 

Consultez également notre article sur comment renouer avec son corps après un cancer

 

Faire valoir ses droits et devoirs au travail après un cancer

 

retrouver sa place en douceur

 

Le retour au travail après un cancer implique de connaître vos droits et vos devoirs en tant que salariée. Vous avez le droit de bénéficier d’une protection sociale, d’une égalité de traitement, d’un respect de votre vie privée, d’une adaptation de votre poste de travail, etc. Vous avez aussi le devoir de respecter les règles de l’entreprise, de remplir vos obligations professionnelles, de fournir un travail de qualité, etc.

Voici quelques points importants à retenir :

  • Vous pouvez choisir de déclarer ou non votre cancer à votre employeur, selon votre état de santé et votre envie.
  • Vous devez justifier votre arrêt de travail par un certificat médical, sans préciser la nature de votre maladie. Vous devez aussi passer une visite médicale de reprise pour évaluer votre aptitude au travail.
  • Vous pouvez reprendre le travail à temps partiel avec une indemnité complémentaire, si vous avez l’accord de votre médecin, de votre employeur et de votre caisse d’assurance maladie.
  • Vous pouvez demander des aménagements de votre poste de travail, de vos horaires, de vos missions, etc., validés par le médecin du travail et acceptés par votre employeur.
  • Vous pouvez demander une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), qui vous donne des droits spécifiques, comme des aides financières, des formations, des protections, etc. Vous devez faire la demande à la MDPH.
  • Vous pouvez solliciter des dispositifs d’aide à la reprise du travail, comme le CSP, le CTP, le contrat de génération, le CIE, etc. Ces dispositifs vous offrent un accompagnement, une formation, une indemnisation, etc.

 

Comment parler du cancer à son enfant ?

Vous êtes atteinte d’un cancer et vous vous demandez comment en parler à votre enfant. C’est une situation difficile, mais vous pouvez trouver les mots justes pour lui expliquer votre maladie, le rassurer et le soutenir. Voici quelques conseils pour aborder le sujet du cancer avec votre enfant en fonction de son âge et de votre relation.

 

Pourquoi et quand parler du cancer à son enfant ?

rassurer son enfant du cancer

Il est important de parler de son cancer à son enfant car le silence peut être plus nocif que la vérité. Si vous ne lui dites rien, il risque de se sentir exclu, de s’imaginer le pire ou de se culpabiliser. Parler du cancer à votre enfant, c’est lui montrer que vous lui faites confiance, que vous respectez ses émotions, et que vous êtes disponible pour répondre à ses questions.

 

Il n’y a pas de moment idéal pour parler du cancer à votre enfant, mais il vaut mieux le faire le plus tôt possible, dès que vous avez reçu le diagnostic ou avant de commencer les traitements. Prenez le temps de digérer l’information cependant. En parler le plus tôt possible évite de le surprendre ou de le mettre devant le fait accompli. Vous pouvez choisir un moment calme, où vous vous sentez prête et où vous avez du temps devant vous.

 

Communication cancer et enfants : comment parler du cancer à son enfant ?

La façon de parler du cancer à votre enfant dépend de son âge, de son niveau de compréhension, et de sa personnalité. Il n’existe pas de règle universelle, mais voici quelques conseils de base que vous pouvez appliquer :

 

  • Soyez honnête et claire. Utilisez des mots simples et adaptés à votre enfant. Évitez les euphémismes ou les métaphores qui peuvent prêter à confusion. Expliquez-lui ce qu’est le cancer, quel organe est touché, quels sont les symptômes, les traitements, et les conséquences possibles.
  • Soyez rassurante et positive. Montrez à votre enfant que vous êtes confiante dans vos chances de guérison, que vous êtes bien entourée par les médecins et les proches, et que vous allez faire tout votre possible pour aller mieux. Dites-lui que le cancer n’est pas contagieux, qu’il n’est pas de sa faute, et qu’il n’a pas à changer son comportement avec vous.
  • Soyez à l’écoute et ouverte. Encouragez votre enfant à exprimer ses émotions, ses peurs, ses doutes, ou ses questions. Ne le jugez pas, ne le minimisez pas, et ne le forcez pas à parler. Respectez son rythme et son besoin de silence. Répondez à ses questions avec sincérité, sans lui cacher la vérité, mais sans lui donner trop de détails angoissants.

 

Parler du cancer à son enfant: les réactions possibles

reaction ado sur le cancer

 

Chaque enfant réagit différemment face à l’annonce du cancer d’un parent. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir. Certaines réactions sont immédiates, d’autres apparaissent plus tard.

 

Les enfants de moins de 3 ans ne comprennent pas ce qu’est le cancer, mais ils perçoivent les changements dans leur environnement. Ils peuvent se montrer plus agités, pleurer plus, ou être plus collants.

 

Les enfants de 3 à 6 ans ont une “pensée magique” qui les amène à croire que leurs désirs ou leurs pensées peuvent influencer la réalité. Ils peuvent se sentir coupables ou responsables du cancer de leur parent, avoir peur d’être abandonnés, de perdre l’amour de leur parent, ou de mourir eux-mêmes…

 

Les enfants de 6 à 12 ans ont une meilleure compréhension du cancer, mais ils ont encore du mal à gérer leurs émotions. Ils peuvent se sentir tristes, en colère, ou anxieux. Ils peuvent aussi avoir des difficultés scolaires, des troubles du comportement, ou des conflits avec leurs pairs.

 

Les adolescents ont une pensée plus abstraite, qui leur permet de comprendre les enjeux du cancer, mais qui les rend aussi plus vulnérables. Ils peuvent se sentir dépassés, révoltés, ou déprimés. Ils peuvent aussi avoir des problèmes d’identité ou d’estime de soi.

 

Parler du cancer à son enfant: où trouver de l’aide et du soutien ?

Parler du cancer à son enfant n’est pas facile, mais vous n’êtes pas seule. Il existe des lieux et des personnes qui peuvent vous aider à préparer ou accompagner ces conversations difficiles.

 

Vous pouvez par exemple :

 

  • Contacter votre médecin généraliste ou oncologue, qui peut vous écouter, vous conseiller et vous orienter vers les structures adaptées à votre situation.
  • Rejoindre un groupe de soutien, qui vous permet de rencontrer d’autres personnes touchées par le cancer et de partager vos expériences et difficultés.
  • Solliciter une association locale, qui vous propose des activités, des services, et des informations sur le cancer et ses traitements.
  • Inscrire votre enfant à un groupe de parole, qui lui offre un espace d’expression, d’écoute, et de soutien, spécialement conçu pour les enfants de parents malades.
  • Consulter un psychologue ou un pédopsychiatre, qui peut aider votre enfant à comprendre et à gérer ses émotions, à surmonter ses difficultés, et à renforcer son estime de soi.
Comment parler du cancer à son enfant ?
Les ovaires: ces organes qui régissent la fertilité féminine

Les ovaires: ces organes qui régissent la fertilité féminine

Les ovaires sont des organes qui font partie du système reproducteur féminin. Souvent négligés ou mal compris, ils sont pourtant essentiels à la santé et au bien-être des femmes. Ils sont en effet chargés de produire les ovules, qui sont les cellules sexuelles féminines, et les hormones sexuelles féminines, qui sont impliquées dans le développement des caractères sexuels secondaires, le cycle menstruel et la grossesse. Voici les caractéristiques anatomiques et fonctionnelles des ovaires.

 

Qu’est-ce que les ovaires ?

ovaire

Les ovaires sont deux glandes de forme ovale situées de part et d’autre de l’utérus, dans la cavité pelvienne. Ils mesurent environ 3 à 5 cm de longueur, 2 à 3 cm de largeur, et 1 à 2 cm d’épaisseur, et pèsent environ 7 à 8 g chacun.

Ils sont reliés à l’utérus par les trompes de Fallope, qui sont des conduits qui permettent le transport des ovules vers la cavité utérine. Les ovaires sont maintenus en place par des ligaments qui les relient au bassin et à l’utérus.

Les ovaires sont composés de deux parties :

  • Le cortex, la partie externe qui contient les follicules ovariens et les corps jaunes
  • La médulla, la partie interne qui contient les vaisseaux sanguins, les nerfs et les cellules du stroma (cellules de soutien)

 

Les follicules ovariens

Les follicules ovariens sont des structures qui renferment les ovocytes, les cellules qui donneront les ovules après maturation . Ils jouent un rôle central dans le processus de reproduction féminine. Les ovaires contiennent de nombreux follicules, chacun d’entre eux abritant un ovule en développement.

 

Les corps jaunes ovariens

Les corps jaunes sont des structures qui se forment après l’ovulation et qui sécrètent la progestérone, une hormone impliquée dans la préparation de l’utérus à la nidation de l’embryon. Le processus commence lorsque le follicule ovarien mature, qui contient l’ovule, éclate et libère l’ovule dans la trompe de Fallope. Après l’ovulation, le follicule vide se transforme en une structure glandulaire appelée corps jaune.

La progestérone joue un rôle crucial dans la préparation de l’utérus pour une éventuelle implantation de l’œuf fertilisé. Si la grossesse n’a pas lieu, le corps jaune régresse au fil du temps, entraînant une diminution des niveaux de progestérone. Cela marque le début du cycle menstruel suivant.

Cependant, si la grossesse survient, le corps jaune continue à produire de la progestérone pour soutenir la grossesse jusqu’à ce que le placenta puisse prendre le relais de cette fonction hormonale.

 

La présence continue du corps jaune

Des douleurs légères et localisées de manière latérale pourraient résulter de la persistance du corps jaune après l’ovulation. Ceci entraîne une augmentation du volume ovarien et éventuellement un écoulement sanguin au cours du cycle menstruel.

 

Lire également notre article sur le cancer des ovaires

 

Quelles sont les fonctions des ovaires ?

ovaire cellule sexuelle

 

Les ovaires ont deux fonctions majeures : la fonction endocrine et la fonction exocrine.

La fonction endocrine des ovaires

C’est la production et la sécrétion des hormones sexuelles féminines : les œstrogènes et la progestérone.

Les œstrogènes sont principalement produits par les cellules de la granulosa qui entourent l’ovocyte dans le follicule ovarien. Les œstrogènes sont responsables du développement des caractères sexuels secondaires féminins, comme le développement des seins, des hanches, de la pilosité pubienne et axillaire, et de la muqueuse vaginale. Ces hormones interviennent aussi dans le cycle menstruel en stimulant la croissance de l’endomètre, la couche qui tapissent l’intérieur de l’utérus.

La progestérone est majoritairement produite par le corps jaune qui se forme après l’ovulation. Elle a pour but de préparer l’endomètre en vue d’une éventuelle grossesse, en inhibant les contractions utérines et en favorisant la vascularisation et la sécrétion de mucus. La progestérone participe aussi à la régulation de la température corporelle, de l’humeur et de la libido.

La fonction exocrine des ovaires

Elle consiste à produire et libérer les ovules, les cellules sexuelles féminines. Les ovules résultent de la maturation des ovocytes qui sont présents dans les ovaires dès la naissance. Chaque ovocyte est contenu dans un follicule ovarien qui va évoluer au cours du cycle menstruel.

 

Lire également notre article sur l’endométriose et le cancer des ovaires

 

Comment fonctionne le cycle menstruel et quel est le rôle des hormones ?

 

fonction ovaire
Phase folliculaire et croissance du corps jaune avec non fécondation de l’ovocyte.                                 Source : GNU Free Documentation License

 

Le cycle menstruel est le processus qui permet la préparation de l’ovaire et de l’utérus à une éventuelle fécondation. Il résulte d’une interaction complexe entre les hormones produites par les ovaires, l’hypophyse et l’hypothalamus, qui sont des glandes situées dans le cerveau. Il dure 28 jours en moyenne et se divise en 2 phases : la phase folliculaire et la phase lutéale.

 

La phase folliculaire ovarienne

Elle commence le 1er jour des règles et se termine avec l’ovulation.

Pendant cette phase, plusieurs follicules ovariens se développent sous l’influence de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) sécrétée par l’hypophyse.

Parmi ces follicules, un seul va devenir dominant et atteindra le stade de follicule mature ou follicule de Graaf. Celui-ci va ensuite sécréter de grandes quantités d’œstrogènes, qui vont inhiber la FSH et stimuler la libération de l’hormone lutéinisante (LH), également produite par l’hypophyse.

Le pic de LH déclenche l’ovulation, qui est en fait la rupture du follicule mature et la libération de l’ovule dans la trompe de Fallope. L’ovule est alors acheminé vers l’utérus où il pourra être fécondé par un spermatozoïde.

 

La phase lutéale des ovaires

Il s’agit de la phase qui vient après l’ovulation et qui se termine par le début des règles.

Pendant cette période, le follicule rompu va se transformer en corps jaune, qui va sécréter de la progestérone et des œstrogènes.

Ces hormones vont maintenir l’endomètre en état de recevoir l’embryon, si la fécondation a lieu. S’il n’y a pas de fécondation, le corps jaune se détache et est évacué par le vagin sous forme de sang et de mucus : c’est le début d’un nouveau cycle.

Le cycle menstruel est donc un mécanisme qui permet aux ovaires de produire les ovules et les hormones nécessaires à la reproduction. Il est influencé par de nombreux facteurs, comme l’âge, le stress, l’alimentation, le sommeil, ou l’environnement. Il peut être régulé par des méthodes de contraception qui modifient les taux d’hormones et empêchent l’ovulation ou la nidation.

 

 Les ovaires multi folliculaires ou syndrome ovaire polykystique

ovaire polykystique
Source : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

Le terme “ovaire multi folliculaire” fait référence à une situation où les ovaires produisent un nombre anormal de follicules lors d’un cycle menstruel.

Habituellement, un seul follicule devient prédominant et libère un ovule lors de l’ovulation. Toutefois, dans le cas de l’ovaire multi folliculaire, plusieurs follicules peuvent se développer en même temps. Ce phénomène est souvent lié au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un trouble endocrinien fréquent chez les femmes en âge de procréer.

Dans le SOPK, les ovaires peuvent contenir de nombreux petits follicules, qui sont souvent identifiés comme des kystes ovariens lors d’une échographie. Cependant, tous ces follicules ne parviennent pas à maturité ou ne libèrent pas un ovule de manière normale, ce qui peut causer des irrégularités menstruelles et des problèmes de conception. Les symptômes du SOPK incluent également des niveaux élevés d’hormones masculines (androgènes) et une résistance à l’insuline. Les femmes atteintes du SOPK peuvent présenter des signes tels que des cycles menstruels irréguliers, une pilosité excessive (hirsutisme), de l’acné, une prise de poids et des risques d’infertilité.

Il convient de mentionner que le terme “ovaire multi folliculaire” peut aussi être employé dans un sens plus large pour signifier la présence de nombreux follicules durant un cycle menstruel normal, sans forcément indiquer l’existence d’un désordre sous-jacent. Toutefois, si cela est lié à des difficultés de fertilité ou à d’autres symptômes, il est généralement conseillé de procéder à une évaluation médicale afin d’établir la cause profonde et de mettre en place un plan de traitement adéquat.

Cancer de l’utérus stade 3 : symptômes, diagnostic, traitements et espérance de vie

Le cancer de l’utérus, aussi connu sous le nom de cancer de l’endomètre, désigne les tumeurs malignes qui prennent naissance dans le corps de l’organe, et non le col. Il s’agit du type de cancer le plus courant des organes reproducteurs féminins. Un cancer de l’endomètre de stade 3 décrit des tumeurs malignes qui ont commencé à se propager en dehors de son siège initial pour envahir d’autres structures.

 

Qu’est-ce qu’un cancer de l’utérus de stade 3 ?

cancer uterus stade 3

 

Le cancer de l’utérus de stade 3 se développe donc dans le corps de l’organe. Il affecte plutôt les femmes après la cinquantaine, notamment dans la tranche d’âge de 60 à 70 ans. Cette pathologie est plutôt rare avant 50 ans, et exceptionnelle avant l’âge de 40 ans.

 

Le cancer de l’endomètre peut être classé en différents stades allant de 1 à 4 selon la classification FIGO, qui prend en considération la taille tumorale, sa localisation exacte, et son extension aux ganglions lymphatiques, aux structures et tissus voisins de l’utérus, et à d’autres parties du corps plus à distance (métastases).

 

Cependant, le stade est directement lié au type de cancer de l’endomètre. La classification FIGO est utilisée pour déterminer le stade des carcinomes de l’endomètre, des carcinosarcomes et des sarcomes utérins.

 

Carcinome de l’endomètre et carcinosarcome de l’endomètre

Le stade 3 désigne les tumeurs de l’utérus qui ont envahi des structures adjacentes. Il peut être subdivisé en 3 :

Le stade 3a est utilisé pour parler des tumeurs qui se sont propagées à la séreuse utérine (la couche externe de l’utérus), aux trompes de Fallope, aux ovaires ou aux ligaments.

Le stade 3b inclut quant à lui les tumeurs endométriales qui se sont propagées dans le vagin ou dans les tissus voisins du col de l’utérus et de l’utérus : les paramètres.

Le stade 3c regroupe les cancers de l’endomètre qui ont envahi les ganglions lymphatiques pelviens (du bassin) ou les ganglions lymphatiques para-aortiques (autour de l’aorte).

 

Sarcome de l’utérus

Ces tumeurs de l’endomètre peuvent être des léiomyosarcomes de l’utérus ou des sarcomes du stroma de l’endomètre.

  1. Le stade 3 pour ce type de tumeurs désigne également un envahissement aux structures adjacentes. Il peut aussi être divisé en 3 sous-stades :
  2. Le stade 3a désigne les cancers qui ont envahi une seule région dans l’abdomen.
  3. Le stade 3 b est utilisé pour parler des tumeurs ayant envahi au moins deux régions abdominales.
  4. Le stade 3c regroupe les tumeurs qui ont envahi les ganglions lymphatiques pelviens (du bassin) ou les ganglions lymphatiques para-aortiques (autour de l’aorte).

 

Cancer de l’utérus stade 3 : symptômes et diagnostic

 

douleur pelvienne cancer uterus

 

Les symptômes du cancer de l’endomètre stade 3 sont similaires à ceux repérés au cancer de l’endomètre de stade 2. Le type de symptômes, leur nombre ou leur intensité ne peuvent à eux seuls indiquer le stade de la maladie ou l’espérance de vie du cancer de l’endomètre stade 3.

 

Le signe clinique le plus révélateur est le saignement vaginal anormal. Celui-ci peut revêtir plusieurs aspects :

  • il survient bien après la ménopause ;
  • il se manifeste en dehors des périodes de règles chez les femmes non ménopausées ;
  • les règles sont inhabituellement longues ou abondantes ;
  • il existe des écoulements de type pertes vaginales rosées ou malodorantes ; témoignant de la présence de sang.

 

Les saignements vaginaux inhabituels peuvent s’accompagner d’autres symptômes en fonction des patientes et de l’évolution de la pathologie, comme :

  • des douleurs pelviennes ou abdominales ;
  • une sensation de pesanteur ou de masse dans le pelvis ;
  • des troubles urinaires ;
  • des troubles à la défécation ;
  • une fatigue inhabituelle et durable ;
  • une anémie, etc.

 

La consultation médicale est vivement recommandée en présence de ces signes cliniques, surtout s’il s’agit de saignements vaginaux anormaux. Ceux-ci ne sont pas spécifiques à un cancer de l’utérus et peuvent aussi résulter d’un autre trouble de santé. Mais il est important de réaliser un diagnostic précoce pour maximiser les chances de guérison du cancer de l’utérus.

 

Concernant le diagnostic, il est réalisé selon les mêmes modalités pour tous les stades de cancer de l’utérus.

La consultation médicale avec examen clinique gynécologique et interrogatoire permet de déterminer s’il existe un doute sur la possible présence d’une lésion suspecte. Un frottis est généralement réalisé. Parfois, le médecin peut pratiquer une colposcopie et une biopsie de l’endomètre pour compléter ce premier bilan.

Si l’examen clinique présente un doute, des examens d’imagerie médicale sont nécessaires, comme l’échographie pelvienne et endovaginale ou l’IRM pelvienne.

La biopsie est ensuite l’examen qui permet de confirmer le diagnostic de façon formelle et de connaître les caractéristiques de la tumeur maligne.

 

Cancer de l’endomètre stade 3 : quel traitement ?

La prise en charge va dépendre des caractéristiques de la maladie et du profil de la patiente.

Il peut inclure une chirurgie par laparotomie pour explorer l’intérieur de l’abdomen et évaluer la propagation de la maladie. Le geste peut être complété par un prélèvement de tissu et le retrait des ganglions lymphatiques.

Pour le stade 3, le traitement principal repose sur l’hystérectomie totale + curage ganglionnaire. L’épiploon peut aussi être retiré. Il est aussi possible de faire une réduction tumorale si la situation le permet.

La radiothérapie externe ou la curiethérapie peuvent compléter la chirurgie ou la remplacer.

L’hormonothérapie peut faire partie de la prise en charge thérapeutique, voire remplacer la chirurgie et la radiothérapie en cas d’impossibilité.

Enfin, une chimiothérapie, une immunothérapie et des thérapies peuvent être envisagées après le geste chirurgical.

 

Cancer de l’endomètre stade 3 : survie et guérison

L’espérance de vie du cancer de l’endomètre stade 3 dépend de plusieurs éléments, et notamment du type et du sous-stade de la maladie. Habituellement, plus le cancer est détecté à un stade précoce, plus les chances de guérison sont élevées.

 

Le stade 3 indique un stade plutôt avancé et une propagation régionale du cancer de l’endomètre. Il implique un envahissement de certaines structures dans la région pelvienne ou abdominale, ce qui peut réduire les chances de survie à 5 ans par rapport au taux général tous stades confondus (qui est plutôt élevé).

 

Cependant, il s’agit uniquement de données générales qui ne peuvent en aucun cas prédire les chances de survie d’une patiente en particulier.

 

Cancer de l’utérus stade 3 : symptômes, diagnostic, traitements et espérance de vie
Cancer de l’utérus stade 2 : symptômes, diagnostic, traitements et espérance de vie

Cancer de l’utérus stade 2 : symptômes, diagnostic, traitements et espérance de vie

Le cancer de l’endomètre, ou cancer du corps de l’utérus, est le type de cancer le plus fréquent de l’appareil reproducteur de la femme. Cette pathologie se développe à partir des cellules de l’utérus et peut se propager aux structures et organes voisins ou plus lointains. Au stade 2, le cancer de l’endomètre est considéré comme « stade intermédiaire ». Comment le reconnaître ? Quels sont les traitements possibles ? Quelle est l’espérance de vie des patientes atteintes de cancer de l’endomètre de stade 2 ?

 

Qu’est-ce qu’un cancer de l’endomètre de stade 2 ?

cause cancer uterus stade 2

 

Le cancer de l’endomètre concerne le corps de l’utérus. Il est très rare chez les femmes jeunes (moins de 40 ans) et est plutôt diagnostiqué chez les femmes ménopausées. La tranche d’âge la plus touchée est celle des patientes âgées de 60 à 70 ans.

Le cancer de l’endomètre peut être classé en 4 stades selon la classification FIGO qui intègre le volume de la tumeur et sa localisation, l’atteinte des ganglions lymphatiques et la présence ou non de métastases à distance.

Mais le stade va aussi dépendre du type de tumeur endométriale :

 

Carcinome de l’utérus

Un carcinome de l’endomètre de stade 2 correspond à un stade intermédiaire. La maladie s’est propagée au col de l’utérus, mais le cancer reste limité à l’organe. On peut aussi employer les termes de cancer de l’endomètre localement avancé.

 

On distingue deux sous-stades :

  • le stade 2a, où la tumeur de l’utérus a envahi le tiers externe du col (que l’on appelle exocol) ;
  • le stade 2 b, où la tumeur a envahi plus du tiers externe du col ou le tiers interne (appelé endocol).

Mais il s’agit ici bien d’un cancer de l’endomètre, et non du  cancer du col de l’utérus.

 

Sarcome utérin

Un sarcome utérin de stade 2 signifie que la tumeur a pris naissance dans le tissu musculaire ou le tissu conjonctif de l’organe. Ces tumeurs sont plus rares et l’on peut diviser le stade 2 en deux sous-stades :

  • le stade 2a, où la maladie s’est propagée aux organes voisins (ovaires, vagin, trompes de Fallope, ligaments) ;
  • le stade 2 b, lorsque la tumeur a envahi d’autres tissus et structures du bassin.

 

Lire également notre article sur le cancer de l’utérus de stade 3

 

Cancer de l’utérus stade 2 : symptômes et diagnostic

 

uterus douleur

 

Le principal symptôme du cancer de l’endomètre de stade 2 est le saignement vaginal inhabituel. Il peut se produire après la ménopause ou entre les règles. Il peut aussi s’agir de règles plus abondantes que d’habitude, ou plus longues.

Le saignement vaginal anormal peut s’accompagner de pertes vaginales teintées de sang, ou malodorantes.

D’autres signes cliniques peuvent se manifester, selon l’évolution de la maladie :

  • une douleur abdominale ou pelvienne ;
  • une sensation de masse ou de pesanteur dans le bas-ventre ;
  • des troubles pour uriner ou déféquer ;
  • une fatigue ou une anémie…

 

Il est important de consulter un médecin dès l’apparition d’un saignement vaginal anormal, surtout s’il persiste, car il peut être le signe d’un cancer ou d’une autre pathologie gynécologique. Plus le diagnostic est réalisé tôt, plus les chances de guérison du cancer de l’utérus sont élevées.

Le diagnostic repose tout d’abord sur la consultation médicale avec interrogatoire et examen clinique gynécologique (avec frottis). S’il le juge nécessaire, le médecin peut réaliser une colposcopie, voire une biopsie de l’endomètre au cours de cet examen.

En cas de doute, une échographie endovaginale et pelvienne est demandée. Les résultats vont conditionner la réalisation d’autres examens pour pousser les investigations.

Une IRM pelvienne et une biopsie de l’endomètre sont alors réalisées pour confirmer le diagnostic et connaître les caractéristiques de la maladie, comme son stade. Mais la stadification peut aussi être effectuée au cours d’une chirurgie.

 

Cancer de l’endomètre stade 2 : quel traitement ?

Pour traiter un cancer de l’endomètre de stade 2, plusieurs approches peuvent être proposées en fonction des caractéristiques de la tumeur maligne et de sa localisation précise.

Le traitement de référence est la chirurgie qui peut consister à retirer l’utérus (hystérectomie) et les ovaires (salpingoovariectomie). Un curage ganglionnaire peut être effectué pour vérifier la propagation du cancer aux ganglions lymphatiques. L’opération peut être pratiquée par voie cœlioscopique, vaginale ou abdominale.

La radiothérapie peut compléter la chirurgie afin de détruire les cellules cancéreuses résiduelles ou limiter le risque de récidive. La radiothérapie peut être externe ou interne (curiethérapie).

Certaines femmes peuvent bénéficier d’une hormonothérapie ou d’une chimiothérapie pour compléter ou remplacer la radiothérapie.

 

Cancer de l’utérus stade 2 : l’espérance de vie

L’espérance de vie du cancer de l’endomètre stade 2 dépend de plusieurs facteurs, comme l’âge de la patiente, son état de santé général, le type de tumeur, son grade, son stade, et la réponse aux thérapies.

Le cancer de l’endomètre est généralement considéré comme étant un cancer dit de pronostic intermédiaire. Tous stades confondus, les chances de survie à 5 ans dépassent généralement les 80 %, mais ce chiffre ne prend pas en compte les caractéristiques particulières de chaque tumeur qui peuvent impacter le pronostic vital et l’espérance de vie des femmes atteintes.

Plus généralement, les patientes diagnostiquées à un stade évolutif précoce ont des chances de guérison bien plus élevées que face à une tumeur de l’endomètre de stade avancé.

Le stade 2 étant plutôt considéré comme stade précoce à intermédiaire, les chances de guérison sont favorables, en l’absence d’envahissement d’autres structures en dehors de l’organe.

 

Soins de support oncologique du cancer du col de l’utérus

Socio-esthétique, acupuncture, nutritionniste, conseils juridiques… Les soins de support oncologiques sont multiples au sein des centres médicaux et à l’extérieur pour améliorer le confort de vie des patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus. Mais qu’appelle-t-on soins de support ? Que comprennent-ils ? Sont-ils remboursés ?

 

Soins de support oncologiques : de quoi s’agit-il ?

groupe soutien cancer

 

Les soins de support oncologie sont un ensemble de dispositifs de soins et de soutien complémentaire disponibles pour tous les patients touchés par le cancer. Ils sont accessibles pendant toute la durée des traitements.

Dans le cadre du cancer du col de l’utérus, l’objectif majeur est d’accompagner les patientes en proposant des soins, des accompagnements, des ateliers ou des activités capables d’améliorer la qualité de vie, bien souvent chamboulée par la prise en charge thérapeutique du cancer (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, etc.).

 

Ces soins de support sont proposés dans les établissements de santé publics et privés et dans les cabinets de ville. Chaque centre dispose de son propre éventail de soins de soutien adaptés aux différents types de cancer.

 

Ils permettent de réduire les conséquences physiques et morales qui surviennent avec la maladie et ses traitements, comme les douleurs, la fatigue, les difficultés psychologiques, les troubles sexuels, etc. Ils permettent aussi de conserver un lien social pour éviter l’isolement, les angoisses ou la dépression. Des aides plus ciblées sont aussi proposées pour faciliter le retour à l’emploi ou obtenir des aides adaptées à chacune.

 

La prise en charge est généralement réalisée de manière conjointe entre l’équipe médicale de l’établissement oncologique et les intervenants en ville.

 

Soins de support oncologique : quels sont les accompagnement disponibles pour le cancer utérien?

Divers aspects peuvent faire l’objet d’un soutien et d’un accompagnement face à un cancer du col de l’utérus et ses traitements.

 

activite physique soin support cancer

 

Soins de support cancer de type physique

Ils visent à soulager la symptomatologie et les effets secondaires indésirables causés par la maladie et ses traitements. Ils peuvent inclure :

  • une prise en charge de la douleur, des nausées, infections et autres troubles médicaux ;
  • une prise en charge complémentaire comme les massages, la sophrologie ou l’acupuncture pour réduire le stress et améliorer le bien-être ;
  • des conseils nutritionnels pour aider à conserver un poids santé et prévenir le risque de malnutrition, de dénutrition et de déshydratation (notamment chez les femmes âgées) ;
  • une activité physique adaptée pour renforcer les muscles, améliorer la mobilité, prévenir la fatigue et préserver ou retrouver l’autonomie ;
  • des soins palliatifs pour améliorer le confort de vie des patientes dont le cancer du col de l’utérus est avancé ou métastatique.

 

Soins de support oncologique pour la vie pratique

Ils permettent d’aider les femmes en cas de difficultés professionnelles, financières ou familiales qui surviennent parfois avec un cancer. Ils peuvent comprendre :

  • des informations concernant les aides financières, les droits sociaux, ou les allocations pour compenser une perte de revenu ;
  • des conseils juridiques pour gérer les problématiques liées au travail, au logement ou à la garde des enfants ;
  • des services d’aide à domicile pour aider dans la préparation des repas, les tâches ménagères, les courses ou les transports ;
  • des services de garde d’enfants ou d’animaux pour soulager les proches aidants ;
  • des services d’hébergement temporaire proche de l’établissement de soins pour faciliter l’accès aux traitements…

 

Soins de support cancer de type psychologique et relationnel

Ils regroupent l’ensemble des dispositifs mis en place pour améliorer le moral et l’estime de soi des patientes touchées par le cancer du col de l’utérus qui peut représenter une véritable épreuve pour la confiance en soi, la relation à son propre corps et à sa féminité. Ils incluent :

  • un accompagnement psychologique individuel ou en groupe de soutien ;
  • un soutien religieux ou spirituel en fonction de ses croyances ;
  • un accompagnement par un sexologue pour aborder les changements dans sa vie intime et retrouver du plaisir sexuel ;
  • un accompagnement esthétique pour prendre soin de son apparence (peau, cheveux, silhouette) et réussir à renouer avec sa féminité et son image de soi.

 

L’importance d’être bien entourée

Renforcer les liens avec ses proches et sa famille est très important pour faire face à un cancer et ses traitements. La famille et les amis sont des personnes de confiance avec qui il est possible de partager sereinement ses sentiments, ses besoins ou attentes, et ses craintes.

Une aide externe auprès d’un groupe de soutien de malades, composées de patientes vivant la même épreuve, peut faire partie des soins de support essentiels pour échanger des expériences et des conseils.

Des associations et bénévoles offrent également des activités culturelles, éducatives ou récréatives pour aider à conserver un lien social.

Enfin, un soutien professionnel peut aider à maintenir le contact avec son milieu de travail et préparer au mieux le retour à l’emploi.

 

Soins de support cancer : quel remboursement peut-on obtenir ?

Certains soins et activités peuvent bénéficier d’un remboursement par l’assurance maladie et votre mutuelle, en fonction de la garantie souscrite. Pour connaître les modalités de prise en charge et les délais de remboursement, rapprochez-vous directement des professionnels qui délivrent les soins de supports et de votre complémentaire santé.

Soins de support oncologique du cancer du col de l’utérus